Glass, de M. Night Shyamalan, avec James McAvoy, Bruce Willis et Samuel L. Jackson, est la suite de deux films précédents du réalisateur-scénariste : Incassable et Split.
Il fait converger les deux univers et résout ainsi la contradiction de la fin de Split.
Il en résulte un film où l’antagoniste de Incassable devient le véritable maître du scénario, donnant son nom au film.
Split, rappelez-vous, racontait l’étrange destin d’un homme aux dizaines d’identités. Mais, à la fin, apparaissait une identité supplémentaire baptisée The Beast qui semblait dotée de super-pouvoirs. On passait ainsi du film psychiatrique au film fantastique, ce qui brisait l’univers. D’où mon ire de l’époque.
Mais, avec Glass, cette bascule vers les super-pouvoirs est enfin justifiée. On retrouve donc l’univers de Incassable. Le héros du second devient le seul apte, a priori, à vaincre The Beast, qui acquiert ainsi le statut de super-vilain.
Sauf que, évidemment, ce n’est pas si simple. On obtient ainsi un film machiavélique, au scénario digne d’une création de Glass. Le plan de celui-ci n’est révélé qu’à la toute fin.
Outre un scénario très bien construit, la performance de James McAvoy reste excellente même si elle n’est plus le seul centre du film. Pas de fioriture inutile dans la réalisation qui est, pour l’essentiel, un huis-clos.
Notons que, non, il n’y a pas de surprise post-générique.