Terminator : Dark Fate, de Tim Miller, avec Arnold Schwarzenegger, Linda Hamilton, Mackenzie Davis et Gabriel Luna, prolonge la saga Terminator. Comme le fameux Judgement Day n’a pas eu lieu grâce à Sarah Connor (voir tous les précédents films), le destin fatal de l’humanité (sa domination par les machines) tient à s’installer par d’autres voies. Skynet a laissé la place à Legion.
Arnold Schwarzenegger et Linda Hamilton commençant à franchement vieillir, d’autres personnages que le premier Terminator et Sarah Connor prennent le relai.
Est-ce là un combat de trop ? Le film ressasse en effet les poncifs de la saga sans rien apporter de neuf, sauf la mort de John Connor. L’avantage d’une histoire aux multiples boucles temporelles, c’est en effet qu’on peut se permettre d’en faire disparaître des pans entiers au nom de la réécriture du futur. John Connor n’est donc plus le sauveur, un nouveau terminator vient par conséquent éliminer le messie du moment. Et les humains du futur envoient pour l’aider une soldate augmentée avec un endo-squelette à la Wolverine. Un vieux terminator peut, de plus, toujours servir.
Les courses poursuites sont bien menées, la réalisation est à la hauteur. Et ? Voilà le drame. C’est un spectacle qui se laisse regarder, avec le rythme, avec les effets spéciaux, avec le minimum de suspens requis pour se demander comment ils vont s’en sortir cette fois…
La saga pédale dans le vide une fois de plus. Et l’absurdité des réactions des « machines » continue de heurter la logique qui devrait être la leur. Comme si Hal de 2001 n’avait jamais existé dans cet univers.