La nostalgie est-elle le signe de la vieillesse ? A l’heure du confinement lié à la crise sanitaire du Covid-19, je me suis abonné au nouveau service de vidéos à la demande de Disney, Disney+. Et le piège s’est refermé sur moi depuis ce moment là.
Proust avait ses madeleines. Moi, j’ai des films Disney. Comme, probablement, le tout premier que je n’ai jamais vu au cinéma qui s’appelait « La montagne ensorcelée« . Je ne l’avais plus vu depuis mon enfance et j’ai été ravi de revoir ce film fantastique sans intérêt, réellement heureux même.
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A celui-là, bien sûr, se sont ajoutés les grands classiques (Blanche-Neige, La Belle au Bois Dormant, etc.). On a tellement vu d’extraits qu’on croit les connaître mais j’ai dû admettre que, bien qu’ayant dépassé mon premier quinquagénat, je n’avais jamais vu beaucoup d’entre eux en entier auparavant.
Et puis, il y a ces films qui étaient adaptés en bandes dessinées dans Le Journal de Mickey (L’Apprentie-Sorcière, Le Trou Noir…) que je découvre en vidéo. N’oublions pas les classiques des années 1950-1960, comme 20 000 lieux sous les mers, ou les comédies familiales telles que Un Candidat au Poil.
Bien entendu, il ne faut pas négliger les choses plus modernes. Si la série dans l’univers de Star Wars The Mandalorian n’a aucun intérêt, il y a tous les petits bijoux Pixar, notamment tous les courts-métrages dérivés des longs-métrages. L’univers Marvel me laissant froid, je n’ai pas encore plongé dans l’offre abondante proposée.
Tonton Walt m’a bien eu. Je suis désormais sous le charme, autant des classiques que des modernes, autant des oeuvres largement diffusées que des originalités. Et j’oublie volontiers combien Disney a trahi bien des oeuvres adaptées, tiré sur la corde des récits pour les exploiter au delà du raisonnable ou, au contraire, karcherisé bien des histoires pour les rendre compatibles avec un public familial international. Oui, Tonton Walt m’a bien eu.