Tout le monde connait l’expression des « madeleines de Proust ». Dans sa saga du Temps Perdu, Proust évoque à un moment la délicieuse odeur de madeleines qui lui font penser à son enfance. Depuis, l’expression est restée pour désigner une chose qui rappelle une époque bénie.
Par le hasard de mon picorage dans ma médiathèque, j’ai réécouté récemment un best of de Daniel Balavoine, ce que je n’avais plus fait depuis longtemps. Les plus jeunes passant par ici ne se souviendront sans doute pas de ce chanteur qui marqua son époque (les années 1980-1990) avant de mourir tragiquement. Or, quand j’étais nettement plus jeune, je possédais un autre best of, sur cassette audio, qui enchainait trois chansons dans le même ordre : Lucie, Les oiseaux (1ère partie) et Les oiseaux (2ème partie).
Ces trois chansons furent au départ du processus qui m’entraina sur l’écriture de mon premier roman terminé. Je n’ose dire « abouti » car mon style, à l’époque, laissait sincèrement à désirer. Aujourd’hui, Le laid, puisque c’est de ce roman dont il s’agit, est en accès gratuit en PDF sur ce site. Je vous laisse le (re)lire pour découvrir comment ces trois chansons m’ont entraîné dans cette histoire…