UltraViolet : un film raté à tous points de vue.
Ultraviolet, de Kurt Wimmer avec Milla Jovovich, Nick Chinlund et William Fichtner, n’est certes pas vendu comme un film à haut potentiel intellectuel. Mais il y a des limites. Sans aucun doute la plastique de Milla Jovovich est le principal argument favorable du film mais, depuis le gentil conte The Fifth Element de Luc Besson jusqu’aux plus récents films d’horreur dérivés de jeux vidéos dans lesquels elle s’est commise, jamais cela n’avait été à ce point insuffisant.
Faisons une petite liste. Le scénario est inconsistant, quasi-inexistant et, pour ce qui reste, d’une cohérence douteuse. Les effets spéciaux sont d’une qualité contestable, même si le réalisateur adore faire joujou avec son ordinateur (le problème, c’est que ça se voit un peu beaucoup). Reste une violence chorégraphiée sans la moindre beauté (Ah, les combats de Kill Bill, c’était autre chose !). Est-ce que tout cela sera même suffisant pour en tirer un jeu vidéo ?
Si l’héroïne ne meurt pas, c’est pour deux raisons : d’une part, les policiers militaires surentrainés ont toujours raté les troupeaux d’éléphants coincés dans les corridors et, d’autre part, le ridicule ne tue pas.