Azur et Asmar, de Michel Ocelot.
Réalisé par Michel Ocelot, cette fois en images de synthèses au contraire de son Kirikou, Azur et Asmar est un petit conte de fée très politiquement correct. Une même nourrice s’occupe de son fils et de celui du châtelain comme s’ils étaient deux frères. Mais les enfants grandissent et sont séparés, la nourrice et son fils sont chassés du château. Devenus grands, les deux héros se retrouvent pour partir à la conquête de la Fée des Djinns dans le pays de la nourrice. Les rôles sont inversés : le seigneur est devenu misérable et vice-versa.
Les images sont certes très colorées mais le détail des graphiques est médiocre (les personnages parlent sans mouvement des lèvres, les bras des Djinns sont de simples bâtons non-joints, etc.). Le scénario est très convenu, sans vraie surprise. Bref, seuls les enfants pourront apprécier.