Le serpent, de Eric Barbier, avec Yvan Attal et Clovis Cornillac
Joseph Plender (Clovis Cornillac) possède un tatouage de serpent dans le dos, d’où le surnom de cet ancien de la légion qui cherche à se venger d’un camarade de collège, Vincent Mandel (Yvan Attal). Sur cette trame assez classique, Eric Barbier signe, avec le serpent, un thriller très prenant et où l’on va malgré tout de surprise en surprise, de rebondissement en rebondissement.
En dépit des deux heures de film, pas une seconde le spectateur n’est au repos. La tension est quasiment permanente et le scénario sans défaut. Le duel entre Clovis Cornillac et Yvan Attal est arbitré par un très étonnant Pierre Richard, méconnaissable dans un rôle dramatique (un avocat soumis à un chantage). Tous trois donnent une vie palpable à leurs personnages.
Le film est à déconseiller formellement aux personnes sensibles ou cardiaques, même si quasiment aucune goutte de sang n’est versée.