Et de trois ! Saluons là le courage et le génie des scénaristes qui ont réussi à construire une histoire en y incorporant des éléments essentiels inédits à chaque film (ici une déesse à libérer de sa prison corporelle humaine) sans que ces éléments aient été ne serait-ce qu’entrevus dans les films précédents alors que les personnages sont censés avoir été, en fait, mus par des éléments cachés. L’histoire de nos pirates déjantés en devient parfois quelque peu complexe et plus personne n’arrive à comprendre qui trahit qui et pourquoi jusqu’à la fin (le tout sans perte de cohérence dans le scénario !). Cependant, le troisième opus de presque trois heures de Pirates des Caraïbes est toujours aussi drôle, Johnny Depp toujours autant déjantée (avec moins d’excès que dans le deuxième épisode de la saga) et le quatrième opus déjà annoncé sans être obligatoire. On ne s’ennuie pas une seconde et les gags sont toujours excellents autant qu’inattendus.
Notons que cet épisode cède à la mode de la scène finale cachée derrière le générique. Mais point de gag dans celle-ci, simplement l’explication hautement romantique de la disparition quasi-certaine du couple prince charmant-princesse à délivrer dans l’épisode 4 alors qu’il avait été le moteur du premier épisode et un ressort essentiel des deux suivants.