The Simpsons, de David Silverman
Cela devait arriver : au bout de dix-huit ans d’existence, la famille la plus déjantée du petit écran passe sur le grand avec un long métrage.
L’esprit de la série est bien gardé, prenant à contrepied tout le politiquement correct (les écologistes deviennent d’affreux totalitaires…). Si une gaffe du père provoque une catastrophe, c’est à cause d’un cochon dont il s’était entiché. Mais que devient le dit cochon qui disparait à la moitié du film ? Est-il mangé par la habitants isolés et affamés de Springfield ? Le mystère est total, d’autant que le générique précise qu’aucun animal n’a été blessé lors du tournage.
Les gags s’enchainent avec la lourdeur volontaire habituelle de la série. Les amateurs apprécieront donc cette grande aventure familiale au lieu des petites habituelles.
Notons que le générique de fin comprend un gag destiné spécialement aux Français, grâce à l’hymne de Springfield.