Sicko, de Michael Moore.
Après le commerce des armes et les manipulations autour du 11 septembre 2001, Michael Moore continue son portrait au vitriol des Etats-Unis d’Amérique. Avec Sicko, on passe à la santé.
La thèse est simple : dans tous les pays du monde, la santé est mieux gérée qu’aux Etats-Unis, coûte moins cher à tout le monde, garantit un meilleur niveau de soin, etc. Michael Moore manie l’indignation (notamment contre les assureurs privés) comme d’autres utilisent les mitrailleuses et c’est là que, finalement, son reportage à charge dérape.
En effet, le pathos et la caricature remplacent l’analyse, même si la France est décidément, sous la caméra de Michael Moore, le meilleur pays du monde car les dirigeants craignent le peuple et ce n’est pas l’inverse.