Il était une fois, de Kevin Lima, avec Amy Adams, James Marsden et Patrick Dempsey
Depuis Shreck, le conte de fées était clairement passé du côté obscur de la concurrence, les abominables Dreamworks ! Il était temps que Disney réagisse. C’est fait avec Il était une fois. Les studios Disney passent tout en revu et s’en moquent : tout le kitch le plus dégoulinant, tout l’amour caramel fondu, toutes les scènes mythiques de La Belle au Bois Dormant ou de Blanche Neige et le sentimentalisme gnangnan sont passés à la décapeuse. Le résultat est un film où la salle entière, enfants comme adultes, explose de rire à longueur de film. L’ouverture en dessins animés est particulièrement kitchissime. Les gags s’enchainent en permanence et savent jouer dans la subtilité ou le petit détail qui tue.
Pour arriver à ce résultat, c’est simple : il suffit que la méchante sorcière envoie sa rivale plus jeune et plus jolie à New York, dans le monde « réel ». Le monde enchanté est réalisé en dessins animés tandis que le monde réel est tourné en film ordinaire enrichi en images de synthèses (une mention particulière pour l’écureuil qui atteint le niveau du chat de Shreck).
Mais rassurez-vous, le True Love Kiss conserve toute sa force… Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.