The Dark Knight Rises, de Christopher Nolan, avec Christian Bale, Gary Oldman, Anne Hathaway et Marion Cotillard, achève la trilogie du réalisateur consacré au chevalier noir après Batman Begins (2005) et The Dark Knight (2008). Revoici les grands méchants du premier film de nouveau à l’attaque, ces chevaliers de l’ombre aux mystérieuses et mystiques motivations.
Et cette fois, Batman va avoir de sérieux ennuis.
Pour garantir la paix civile, Batman a disparu en faisant croire, dans le deuxième film, qu’il était un méchant. Heureusement, certains n’ont pas perdu la foi. Et, en écho au premier film, les super-méchants réapparaissent dans l’optique de raser Gotham City après avoir ruiné le pauvre Bruce Wayne. Au passage, ils libèreront tous les criminels de la ville, déclencheront une sorte de révolution communiste (et un tribunal révolutionnaire rappelant la Terreur en France) avec d’énormes mensonges, etc. Ridicule ? Oui, en effet. Le scénariste est, au mieux, à enfermer. Les incohérences se multiplient, les personnages ne sont pas crédibles et les clins d’oeil politiques visent très clairement tous les méchants ennemis de l’Amérique : islamistes, communistes, etc. Les traders, par contre, sont de vrais gentils héros et, ça, il fallait vraiment oser. Le sommet du ridicule est sans doute atteint quand le super-vilain de service, à la gueule de Dark Vador, est aussitôt éliminé après que l’on découvre que, en fait, ce n’est pas lui le super-vilain mais un super-gentil qui est en fait un traitre.
Heureusement, il reste un film d’action où l’on ne s’ennuie pas et à la réalisation efficace. Et une catwoman charmante.