Ted, de Seth MacFarlane, avec Mark Wahlberg et Mila Kunis, est une histoire d’ours en peluche. Mais pas n’importe quel ours en peluche puisque, suite à un voeu magique du petit garçon à qui il a été offert, cet ours parle et bouge tel un être vivant.
Le petit enfant a grandi et il y a des histoires d’ours en peluche qu’il faudrait interdire aux moins de 18 ans…
Ted est en effet devenu un peu libidineux avec l’âge, sorte de perpétuel adolescent pré-pubère. Et son propriétaire, en fait son ami dévoué, reste attaché à cette part d’enfance rebelle, au grand désespoir de sa petite amie. Ce film est leur histoire, à tous les trois. Ca change un peu des films à l’eau de rose où le triangle amoureux est uniquement humain. Que l’ours en peluche se saute les caissières de supermarché dans les réserves (si, si) n’y change rien.
En fait, la seule question que chaque spectateur de ce film ne peut que se poser en sortant de la séance est : « mais qu’est-ce que le scénariste a fumé, là ? Parce que ça devait être de la bonne ! » Il est difficile d’imaginer un film avec autant de gags à la minute où pas un n’est politiquement correct. L’absurde est roi, même dans les moments de tension ou de suspens (il y en a). Le moindre commentaire de la voix off apportant, comme dans les contes de fées, le contexte ou des éléments non-montrés à l’image, relève de l’humour le plus absurde.
Et ce film doit également convaincre chacun de voir ou revoir le célèbre Flash Gordon, avec la bande originale signée Queen, qui fut un chef d’oeuvre du kitch en plus d’être un fil rouge dans Ted.