Warm Bodies, de Jonathan Levine, avec Nicholas Hoult et Teresa Palmer, réinvente le film de zombie en le parodiant. Cette comédie est raconté par « R », un zombie au départ relativement atypique.
Comme souvent, suite à une apocalypse non identifiée, un petit groupe de survivants résiste encore et toujours à l’envahisseur zombie.
Les zombies sont donc des humains ayant attrapé une maladie qui les rend morts-vivants. Le stade ultime de la maladie transforme les humains en sorte de squelettes sur pattes ayant perdu absolument toute humanité. Tous les zombies ne pensent évidemment qu’à manger les humains normaux, notamment leurs cerveaux. En effet, manger un cerveau permet de s’en approprier les souvenirs.
Tous les remèdes traditionnels contre la maladie ont échoué et les survivants passent leur temps à dégommer du zombie ou à être dégommés. Jusqu’au jour où « R » mange la cervelle du petit ami de l’héroïne blonde, ce qui entraine une série de conséquences inattendues.
Tous les poncifs du film de zombies sont ici détournés pour en faire des gags savoureux qui, en alternance avec quelques scènes d’action (au ralenti puisque les zombies ne sont pas très vifs), gardent un bon rythme au film. On ne s’ennuie pas une seconde. Et la réalisation est, malgré un thème de série Z, soignée, notamment dans les éclairages et les prises de vues.
Comme il se doit, chacun doit accepter les différences des autres et la morale est sauve.
Enfin, ce film constitue la preuve que les vampires et les loups-garous de Twilight, les sorcières de Sublimes Créatures et les momies des Aventures d’Adèle Blanc-Sec ne sont pas les seules victimes des cinéastes romantiques. Les zombies aussi sont touchés.