Kick Ass 2, de Jeff Wadlow, avec Aaron Taylor-Johnson, Christopher Mintz-Plasse, Chloë Grace Moretz et Jim Carrey, remet le couvert trois ans après le premier Kick Ass. Le non-super-héros est devenu contagieux et inspire désormais d’autres cinglés.
Le problème est qu’il y a désormais non seulement des non-super-héros mais aussi des non-super-vilains.
Plus violent que le premier opus, celui-ci est aussi plus sombre. Les héros ont ici de vrais problèmes, doivent faire de vrais choix et doivent assumer les conséquences de leurs actes. Ceci dit, les vrais gags sont toujours là. Kick Ass ne quitte donc pas le domaine de la parodie assumée. Tous les personnages sont plus nerds les uns que les autres. Le charme reste le même : associer l’humour et l’action avec subtilité. Et il n’est pas nécessaire d’être un adolescent attardé pour apprécier.
Notons que le bonus final, après la toute fin du générique, laisse entendre qu’il y aura un Kick Ass 3. A moins que, hypothèse qu’il faut sans doute privilégier, ce soit un spin off avec Hit Girl en héroïne.