Le Hobbit, la Désolation de Smaug, de Peter Jackson, avec Benedict Cumberbatch, Martin Freeman et Richard Armitage, est la deuxième partie de l’adaptation du roman de J.R.R. Tolkien. Il est de nouveau adapté dans l’esprit du Seigneur des Anneaux, donc beaucoup plus sombre que le roman. De la même façon, plusieurs modifications importantes ont été apportées à l’histoire.
En particulier, elfes et gobelins sont présents bien au delà de ce qu’il faudrait et, en plus, nous rencontrons une guerrière elfe incongrue dans l’univers très victorien de Tolkien.
Malgré tout, pourquoi bouder son plaisir ? Il s’agit d’un film d’aventures des plus réussis. La coupure avec la dernière partie se fait précisément quand il faut pour que le dénouement se dévoile dans le dernier volet. Le dragon Smaug est parfaitement mignon, même s’il n’a visiblement pas vu Le Bon, La Brute et le Truand : il monologue avant de tuer ses adversaires.
Enfin, bien entendu, la réalisation et les effets spéciaux, notamment la 3D, sont parfaitement réussis. Mais personne ne doutait de ce point, j’espère.