Lovelace, de Rob Epstein et Jeffrey Friedman, avec Amanda Seyfried, Peter Sarsgaard et Sharon Stoneplus raconte l’itinéraire de Linda Lovelace. Cette jeune femme devint la première véritable porno-star en inventant une méthode de fellation inspirée des avaleurs de sabres pour le film « Gorge Profonde » (Deep Throat).
Mais l’histoire n’est pas aussi enchanteresse.
En effet, Linda Lovelace a en fait été battue, menacée, prostituée et obligée de tourner dans Deep Throat par son mari violent qui ne voyait en sa femme qu’une source de revenus. Bien entendu, Linda Lovelace ne toucha que très peu d’argent pour ce rôle qui fit la fortune des producteurs. Six ans plus tard, la vérité éclate.
Au delà de l’intérêt documentaire sur le parcours chaotique d’une idole de la libération sexuelle des années 70, il est aussi intéressant de voir comment une jeune fille immature se fait manipuler par un salopard.
Le montage du film en « histoire officielle » suivie de « histoire réelle » permet de bien suivre l’évolution des personnages. Le jeu des acteurs est, de ce point de vue, assez extraordinaire. Et il faut saluer un scénario efficace, sans temps mort, sur un sujet difficile.