Pourquoi j’ai pas mangé mon père, de et avec Jamel Debbouze, s’inspire très librement des personnages de The Evolution Man. Ce roman drolissime de Roy Lewis a été traduit en Français sous le titre Pourquoi j’ai mangé mon père.
Mais le lien entre le film et le roman tient plus du clin d’oeil et du propos général qu’autre chose.
Voici donc un roi des simiens qui a deux fils jumeaux. L’un est fort mais est né juste après un malingre qui fait le malin. Si le roi choisit de ne garder qu’un fils, le fort, le malingre va, sans connaître son ascendance, transformer la vie de sa tribu. Face à son frère traditionaliste et à une vieille sorcière jalouse de son pouvoir, il va domestiquer le feu, multiplier les inventions et créer une nouvelle civilisation. Surtout, il va empêcher que son père ne soit mangé, s’opposant ainsi aux traditions.
Contrairement à ce que l’on aurait pu craindre de Jamel Debbouze, celui-ci n’en fait pas trop. Outre le roman de Roy Lewis, les clins d’oeil sont multiples, notamment à Louis de Funès. Les gags ne se multiplient pas trop, gardant un esprit de vraie comédie avec un propos cohérent plutôt qu’une série de sketches.
Enfin, entièrement réalisé en images de synthèse et en motion-capture, le film est d’un excellent niveau technique sans sortir d’un grand studio habitué à cette technologie. La 3D est utilisée avec soin et juste mesure.
N’écoutez pas les critiques assassines que l’on a vues ici ou là. Même si ce film ne changera pas la face du cinéma, il reste une excellente comédie très bien réalisée.