Avengers, l’ère d’Ultron, de Joss Whedon, avec Robert Downey Jr., Chris Evans et Mark Ruffalo, regroupe une nouvelle fois les super-héros de service pour casser la figure au super-méchant de permanence. Film de genre bien assumé comme tel, celui-ci n’est pas destiné à marquer l’histoire du cinéma.
Et ce même si le réalisateur a fait des choses fort sympathiques pour la culture geek (de Buffy à Firefly) et le premier Avengers.
En effet, dès le départ, le scénario part dans tous les sens. En fait, il est atomisé rapidement. Et tout ça pour, au bout d’une heure, se retrouver face à un Nième avatar d’une méchante intelligence artificielle. Il faut dire que le film dure plus de deux heures dont l’essentiel en bagarres qui n’ont aucun sens ou aucune crédibilité. Les personnages ont autant d’épaisseur qu’une feuille de papier à cigarette. C’est la raison pour laquelle le vent et l’envie du pseudo-scénariste parviennent autant à les retourner dans tous les sens.
Le réalisateur s’est fait plaisir en explosant le budget des images de synthèse. Mais, là encore, rien qui n’a pas été vu au moins deux cents fois dans les films précédents.
Le seul point intéressant est les quelques gags autour du marteau de Thor. Quelques secondes sur plus de deux heures.