San Andreas, de Brad Peyton, avec Dwayne Johnson, Carla Gugino et Alexandra Daddario, est un film catastrophe classique respectant toutes les règles du genre. Cette fois, c’est toute la Californie qui est affectée par les plus gros tremblements de terre jamais enregistrés.
Pour faire bonne mesure, un tsunami vient s’y ajouter.
Comme il convient, nous avons droit au savant-qui-avait-raison-avant-tout-le-monde qui meurt en direct devant son collègue et meilleur ami en sauvant une petite fille. De même, un père spécialiste de la survie et du secours se jette au milieu des catastrophes et des millions de morts, oubliant les règles les plus élémentaires de son métier (par exemple ne pas s’ajouter volontairement au nombre de victimes potentielles), pour sauver sa fille qui se débrouille très bien sans lui. Plus important que tout cela, les petites histoires familiales vont se régler comme par magie suite aux catastrophes. Il me faut rassurer tout le monde sur deux éléments essentiels : les lettres du nom Hollywood se cassent autant la figure que le Golden Gate Bridge.
Les allergiques au genre du film catastrophe doivent donc évidemment passer leur chemin. Malgré tout, le scénario est soigné, assurant un bon rythme à l’histoire, voire même éducatif sur les règles à respecter en cas de séismes. Et, bien évidemment, la vraie valeur du film repose sur ses effets spéciaux de très haute tenue. Contrairement à 2012, on s’y croit vraiment et la 3D est absolument nécessaire pour bien apprécier le film.