Maggie, de Henry Hobson, avec Arnold Schwarzenegger, Abigail Breslin et Joely Richardson, renouvelle le film de zombies. Ici, pas de scènes d’horreur, de poursuites endiablées sous une menace d’étranges créatures.
Non : les zombies sont nos amis, nos voisins, nos enfants, et leur transformation est lente, sous nos yeux.
Alors le père -admirablement joué par Arnold Schwarzenegger- fermier dans le Midwest refuse d’abandonner sa fille contaminée. Il la voit évoluer sous l’influence du mal qui détruit le monde entier. Mais elle reste, pour lui, sa fille. Même quand il voit la voisine se faire dévorer par son mari et sa fillette.
Bien entendu, la fille, elle aussi, se voit évoluer. Elle est consciente de la situation et sait qu’il ne lui reste de toutes façons plus beaucoup de temps à vivre. Mais, à tout moment, elle peut basculer et attaquer ses proches qu’elle aime.
Réflexion sur les maux incurables frappant des proches, la forme du film de zombies est ici purement un prétexte. Euthanasie, suicide, abandon… Toutes les options sont étudiées. Et le film est très émouvant durant toute sa durée.