Terminator Genisys, d’Alan Taylor, avec Arnold Schwarzenegger, Jason Clarke et Emilia Clarke, vient rendre cohérent le mythe du Terminator avec notre histoire réelle. En effet, en 1997, nous n’avons pas été détruits par Skynet comme prévu en 1984.
Et Skynet n’est pas content. D’autant que John Connor a presque réussi à le détruire dans son époque.
A force de tripatouiller le fil du temps, le monde a donc été légèrement changé. La Sarah Connor de 1984 a été prévenue, s’est préparée et des terminators s’entre-exterminent en fonction de qui les a envoyés. Le combat va donc avoir lieu en 2017 où Skynet se prépare sous la forme d’un nouveau système connectant tous types de terminaux de la planète.
Le coup de génie a tout de même été de retourner à l’identique les scènes du premier Terminator, avec les technologies modernes, mais en modifiant juste ce qui devait l’être pour réaliser le nouveau continuum temporel. Ce qui aboutit à certains clins d’oeils décalés comme lorsque le Kyle se retrouve sauvé par Sarah Connor au lieu de l’inverse. Si on excepte la capacité des terminators à être envoyés on ne sait trop par qui à divers moments en fonction des besoins, ce qui finit par devenir un deus ex machina bien commode, l’histoire se tient bien et se laisse regarder avec plaisir.
La réalisation est honnête, à la hauteur du niveau technologique actuel, mais sans grande prouesse. La fabrication des avatars d’Arnold Schwarzenegger en motion capture pour lui faire prendre divers âges permet certains gags qui détendent l’atmosphère.
Il reste que les modes de résurrections de Skynet commencent à devenir sérieusement lassants (n’oublions pas le bonus post-générique). Bon, d’accord, il y a des faits qui sont tellement têtus qu’ils veulent arriver…