Le Voyage d’Arlo, de Peter Sohn, permet au studio Pixar de sortir le Disney de Noël. Ce positionnement implique un spectacle familial, malheureusement fort nunuche.
Heureusement, il reste la qualité technique signée Pixar.
Or donc, il y a 65 millions d’années, l’astéroïde qui devait détruire les dinosaures a raté sa cible. Du coup, dans cette gentille uchronie, les dinosaures (qui ont évolué au point d’être parfois fermiers) fréquentent les mamifères et notamment les humains.
Un apatosaure particulièrement craintif, Arlo, se retrouve perdu loin de chez lui. Il va donc devoir rentrer chez lui en apprenant à dominer ses peurs. Et un bébé humain, apprivoisé par l’apatosaure, va lui servir de chien de garde.
L’histoire, donc, est nunuche à souhait et souvent ennuyeuse. L’âge mental maximum pour apprécier n’est pas très élevé. Par contre, il faut souligner encore une fois la qualité des images signées Pixar. Les paysages sont particulièrement soignés même si, à l’inverse, les dinosaures auraient pu l’être davantage.