BloodBlood, the last vampire, de Chris Nahon, avec Gianna Jun et Allison Miller est un film de vampires basé sur un manga culte au Japon mais aussi un film co-produit au Japon, en France, à Hong-Kong et en Argentine et réalisé par un Français. Il en résulte un machin qui tombe à plat totalement décalé par rapport à l’esthétique sophistiquée exigible.

 

Le scénario nous ressort une version féminine de « Luke, je suis ton père » mais sans rien expliquer (c’est vrai que Lucas a dû fabriqué 6 films pour qu’on comprenne…) sauf que les méchants sont méchants mais que les gentils ne sont peut-être pas si gentils que ça, et ça dépend de quels gentils on parle. Les flash-backs en sépia épuisent vite tant on reste dans la superficialité. Et, surtout, que vient faire cette jeune américaine dans les basques de l’héroïne, sauf pour des raisons marketing, les jeunes américains ayant peut-être du mal à suivre un personnage japonais.

Côté réalisation, on a la démesure sanglante et les défis permanents aux lois de la physique de nombreux films asiatiques mais sans la magie poétique nécessaire.

Bref, un ratage intégral.