Clones [The Surrogates], de Jonathan Mostow, avec Bruce Willis, Radha Mitchell, Rosamund Pikedonne une nouvelle fois l’occasion à Bruce Willis de sauver le monde. Notons tout d’abord que le titre est très mal traduit en Français : il faut parler de substituts, pas de clones, puisqu’il s’agit ici de robots pilotés à distance et qui ne ressemblent pas nécessairement (et même rarement) à leurs « administrateurs ». Les sous-titres sont également plutôt mauvais.
Dans ce monde où plus personne ne sort de chez lui mais envoie se balader son robot qu’il pilote par la pensée, quelqu’un trouve le moyen de tuer les pilotes en frappant les robots. Le monde est en danger mais Bruce Willis, un inspecteur de police, arrive…
On retrouve bien sûr toutes les grosses ficelles des super-productions américaines de science-fiction, y compris la belle morale familiale à la fin. On notera à ce sujet des détails amusants : 98% de la population mondiale possède un substitut… y compris, donc, dans les pays du Tiers-Monde, le tout en moins de dix ans selon l’introduction. A cela s’ajoute que les substituts européens et japonais (les seuls dont on parle en dehors des Etats-Unis, tout à la fin) sont reliés à un réseau central américain, ce que la CNIL va apprécier. Les allergiques à ce genre de choses peuvent donc passer leur chemin.
La réalisation est, par contre, parfaite, notamment au niveau des maquillages et des images de synthèse, avec une mention spéciale pour la perruque du substitut de Bruce Willis. Et, globalement, le scénario est plutôt bien ficelé, avec une tension bien gérée.
Si ce film ne marquera pas l’histoire du cinéma, il n’en reste pas un moins un très bon spectacle de distraction.