Le dernier maître de l’air, de M. Night Shyamalan, avec Noah Ringer et Dev Patel, nous emmène dans un monde où s’affrontent quatre peuples associés chacun à un élément (Terre, Air, Eau et Feu). M. Night Shyamalan s’amuse cette fois avec la 3D numérique pour créer un monde médiéval-fantastique inspiré de mangas japonais. Mariant les effets spéciaux et la philosophie à deux sous des films de kung-fu, le fond de l’histoire n’est guère original.
Si la réalisation est techniquement propre, on cherche parfois la 3D. Le sujet aurait permis, pourtant, d’user et d’abuser de cette technologie. Or les effets visuels restent très classiques.
Ce film constitue le premier épisode d’une saga, probablement une tétralogie, où un messie doit accepter son rôle. Ne doutons pas que les méchants mourront tous à la fin, que le Bien triomphera et que les héros tomberont amoureux les uns des autres avec un faux méchant promis à un retour vers le Bien et, parions-le, à épouser l’héroïne.
Soyons cependant honnête : le rythme est bon et l’on se laisse aisément entrainer dans l’histoire. Mais le film reste avant tout un film d’action où le fond est autant absent que dans un film de kun-fu dont il emprunte beaucoup de codes.