Black Swan, de Darren Aronofsky, avec Natalie Portman et Mila Kunis, nous fait suivre l’arrivée parmi les étoiles d’une jeune danseuse. Son premier grand rôle soliste sera Le Lac des Cygnes, un classique à dépoussiérer.
Or le directeur de la compagnie tient à une expression passionnée au delà de la technique parfaitement maîtrisée, passion que sait incarner une jeune danseuse délurée qui vient d’arriver.
Face à une mère possessive et protectrice, à la concurrence d’autres danseuses, à la pression de son premier grand rôle, à la mauvaise conscience d’avoir supplanté une star désormais déchue, la nouvelle étoile sombre dans la folie. Cette folie s’incarne dans le duo cygne blanc pur et naïf / cygne noir destructeur du célèbre ballet.
Black Swan ne serait qu’un x-ième film sur la dureté du milieu de la danse, il ne mériterait pas tant d’éloges comme il en a reçu de la critique mondiale. Black Swan est indubitablement un des très grands films de 2011.
La réalisation, notamment les jeux sur les couleurs et les trucages illustrant la folie de l’héroïne, est des plus soignée. Les scènes de danses de la fin du film sont particulièrement belles. A cela s’ajoute un scénario qui scotche le spectateur par son suspens et les émotions transmises.
Enfin, le jeu fabuleux de Natalie Portman mérite autant d’applaudissements que la performance de son personnage dans Le Lac des Cygnes.
Pour terminer, on appréciera que le film réexplique clairement l’histoire du Lac des Cygnes, finalement peu connue au contraire de la musique finale.