Requiem pour une tueuse de Jérôme Le Gris, avec Mélanie Laurent et Clovis Cornillac, ressert la tueuse à gage sur le point de raccrocher qui est une gentille dans le fond. Mais une dernière mission se présente, pour arrondir le pactole et partir tranquille avec sa fille. Comment résister ?
En l’occurrence, il suffit d’abattre un chanteur lyrique empêchant la construction d’un oléoduc. Une mission facile.
Les problèmes s’accumulent cependant : tomber amoureux de sa victime n’est jamais bon, se trouver face à un vieil agent secret réveillé pour obtenir son propre pardon non plus.
Si les ficelles classiques se multiplient, le scénario reste cependant solide. Les rebondissements, jusqu’à la fin, sont bien construits et le suspens soutenu.
Après Le Concert, Mélanie Laurent retrouve l’univers de la musique classique. Elle sait rester crédible en tueuse apparemment froide mais qui a cependant du coeur. Clovis Cornillac est toujours parfait en brute tendre. Pas de surprise côté jeu d’acteur, donc, mais des rôles néanmoins bien menés.
Faute de surprise, le film est donc solide, bien construit et constitue un bon thriller. Et les paysages suisses ne gâtent rien.