Harry Potter et les reliques de la mort (deuxième partie), de David Yates, avec Daniel Radcliffe, Rupert Grint et Emma Watson, adapte la fin du dernier tome de la sage de J.K. Rowling. Le cycle est donc enfin achevé par l’affrontement terminal entre le héros et le grand méchant avec la victoire de qui vous savez.
Il était temps car la saga devenait toujours plus sombre de tome en tome et de film en film.
Il faut pourtant admettre que beaucoup d’éléments importants de l’histoire ont été supprimés, par exemple tout ce qui tourne autour des elfes de maison ou bien du précédent mage noir, dans l’enfance de Dumbledore. J.K. Rowling ayant eu quelque mal à retomber sur ses pattes en cherchant une fin heureuse logique à la saga, les explications dans le film sont encore plus confuses. Enfin, la scène finale, dix neuf ans plus tard, est outrageusement simplifiée. Malgré tout, l’aventure se suit sans déplaisir. Ce film est celui qui comprend le plus de batailles rangées, les méchants disparaissant mystérieusement dès lors que le Grand Méchant a été défait.
Côté réalisation, ce film est le seul à être proposé en 3D. Mais ce bonus se voit à peine. Les effets 3D sont minimums et directement liés à la technologie numérique. S’il est correctement réalisé, le film n’est pas à la hauteur réclamée par l’ampleur de la saga. Ce n’est pas la seule déception, probablement liée à un soucis d’économies de la part des producteurs. On se souviendra ainsi de la quasi-absence de la Coupe du Monde de Quidditch dans La Coupe de Feu.