Sherlock Holmes 2 : Jeu d’ombres, de Guy Ritchie, avec Robert Downey Jr. et Jude Law, est le deuxième film de cette série à vouloir adapter les personnages de Sir Arthur Conan Doyle. Mais ce dernier doit se retourner de nouveau dans sa tombe.
Et même si la « fin » de l’affreux Docteur Moriarty est à peu près conforme aux livres d’origine, c’est bien la seule chose qu’on peut reconnaître.
Il ne manque plus, en effet, à Sherlock Holmes qu’à utiliser les enseignements d’un maître du fond du Tibet pour que l’on soit dans un film de kung-fu. Les prodigieuses facultés intellectuelles du détective se limitent ici à anticiper les coups de ses adversaires (avec scènes au ralenti et commentées pour le spectateur comprenne bien). Et le docteur Moriarty se lance dans une spéculation de marchand d’armes très loin des préoccupations du criminel dans les romans d’origine.
Bref, mais que reste-t-il de bon dans ce film ? Une réalisation globalement soignée, il faut l’admettre, et des acteurs agréables. Mais le scénario est trop stupide pour qu’on puisse les apprécier.