Star Trek Sans Limites, de Justin Lin, avec Chris Pine, Zachary Quinto et Simon Pegg fait suite à Into Darkness, le reboot de la série Star Trek. Bien sûr, il convient toujours d’être ronchon sur cette incapacité actuelle d’Hollywood de faire des films qui ne soient ni des suites, ni des reboots.
D’un autre côté, on en prend plein les yeux.
Grâce à la 3D, de nombreuses scènes sont réellement impressionnantes et méritent de faire l’effort de trouver un cinéma qui diffuse le film dans ce format. La réalisation est donc impeccable. Rien à dire de ce point de vue : le film est conforme aux attentes.
Mais, cher Hollywood, pourrais-tu, s’il te plaît, quitte à baisser un peu le budget effets spéciaux et images de synthèse, investir un tout petit peu dans la formation de scénaristes ? Ou l’emploi de scénaristes ayant dépassé un niveau d’études type école maternelle ? Réutiliser sérieusement un gag bien lourd de Mars Attacks (qui était une parodie, un truc drôle, où le ridicule était volontaire) pour que les héros se débarrassent en un tour de main des méchants invincibles, c’est juste au delà du ridicule. Et pour la prochaine méga-super-arme ultime qui va ravager la galaxie, qui foutait la trouille aux Anciens qui l’ont envoyée dans l’espace au lieu de la détruire (les cons !), autour de laquelle tout le film tourne, pourrait-on avoir autre chose qu’un pétard mouillé ? Merci d’avance. Enfin, pour terminer, la révélation finale sur l’identité du méchant et son histoire aboutit à une incohérence puisque les soldats que les gentils abattent à longueur de film (en dehors des robots) ne sont pas censés exister. Bien entendu, beaucoup d’autres imbécilités existent.
Star Trek a donc effectivement repoussé les limites, découvert un univers par delà l’imagination, au delà du plus grand ridicule connu.