Yuri Orlov n’est qu’un commerçant… du côté obscur.
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Avec « Lord of war« , de Andrew Niccol, Nicolas Cage nous joue avec un parfait cynisme la vie d’un marchand d’armes qui ne parvient pas à se faire détester du spectateur. Aux côtés de Bridget Moynahan et Jared Leto, ou face à eux, il démontre l’horreur de ce commerce dans un scénario parfaitement bien mené, sans fioritures, sans massacres inutiles. Une histoire d’un commerçant banal, ou presque. D’un professionnel qui aime sa femme et son fils mais ne parle pas travail à la maison. Jusqu’au bout de l’horreur, pourtant.
Il n’y a presque pas de violence à l’écran, sauf à l’arrière plan ou, parfois, suggérée voire entrevue. On regarde, on paye, mais ne se sert pas de la marchandise dans le magasin. Ou presque.
« Les marchands d’armes hériteront du monde, les autres sont trop occupés à s’entretuer. »