Rogue One : A Star Wars Story, de Gareth Edwards, avec Felicity Jones, Diego Luna et Ben Mendelsohn est le premier spin off de la saga Star Wars. Cette histoire précède l’épisode IV, Un nouvel espoir, c’est à dire le premier film sorti.
Il raconte comment furent volés les plans de l’Etoile de la Mort, vol qui lance l’épisode IV.
Mais, suite à l’épisode III, il n’y a plus de jedis. L’Empire est partout triomphant et la rébellion hésite à se lancer dans la guerre, se fâchant avec quelques mouvements plus radicaux. Dans ce contexte, le directeur du programme Etoile de la Mort récupère un concepteur militaire nécessaire au projet. Celui-ci cache sa fille et s’arrange pour trahir l’Empire, laissant sa fille achever son œuvre de sabotage.
Si le film débute bien par la célèbre formule « Il y a bien longtemps, dans une lointaine galaxie », il n’y a au départ ni script déroulant, ni la célèbre musique de John Williams. Cette dernière apparait à la fin, lors de la jointure avec l’épisode IV, où on aperçoit la princesse Léïa. Les personnages de la saga principale apparaissent de fait à peine, seuls Tarkin et Dark Vador ayant un rôle significatif. On voit quelques caméos : R2D2 et Z6PO apparaissent dans la base rebelle, quelques voyous de l’épisode IV, sénateurs (notamment Organa) et généraux sont aperçus ici ou là…
Nous avons donc affaire à une histoire indépendante de la saga, avec ses personnages propres, mais intégrée dans le même univers narratif. La cohérence est d’ailleurs a priori bonne. Les clins d’oeil à des scènes des autres films Star Wars se multiplient et la réalisation ne souffre pas de défaut.
Mais il s’agit en fait d’un film de guerre spatiale assez classique, bien construit avec rythme et suspens. Ses personnages sont attachants. Il manque juste le souffle épique de la saga tragique de la famille Skywalker.