Passagers, de Morten Tyldum, avec Jennifer Lawrence et Chris Pratt, est une romance spatiale. Dans un vaisseau rempli de cinq mille futurs colons en hibernation, deux, un homme puis une femme, se réveillent quatre-vingt-dix ans avant la fin du voyage.
Et il va bien falloir s’occuper tandis qu’il est clair qu’ils seront morts avant l’arrivée, étant dans l’incapacité de se remettre en hibernation.
Déjà, ils peuvent respirer, manger, boire… même si théoriquement cela ne devrait pas être prévu. Comme dans de nombreux films de science-fiction spatiaux, la logique d’un minimum de réalisme n’est pas respectée. Mais, passons : de ce point de vue, Passagers n’est ni pire ni meilleur que les autres. De même, la réalisation technique est la hauteur des standards actuels.
L’intérêt du film réside bien sûr dans la relation entre les deux personnages principaux. Au fil de l’intrigue, autour des raisons du réveil de chacun, ces relations vont beaucoup évoluer. De la même façon, la manière dont la malchance initiale est vécue, les changements dans cette manière, permettent d’aboutir à une belle morale comme les Américains les aiment : qu’importe la planète ou le vaisseau, l’essentiel est d’être heureux. Et de s’aimer.