Adèle Blanc-Sec, de Luc Besson, avec Louise Bourgoin et Gilles Lellouche, adapte en films les albums de la bande dessinée de Tardy. On retrouve donc l’héroïne au caractère bien trempé dans diverses aventures inspirées de deux albums de la série de bandes dessinées mêlant fantastique, aventure, comédie et féminisme de suffragette.
La féminité de Louise Bourgoin aurait pu étonner mais son caractère également bien trempé donne une touche des plus intéressantes. Les autres acteurs passent de ce fait un peu au second plan : la belle blonde sait occuper l’espace offert par son rôle. Elle n’avait plus rien à prouver mais cela ne fait pas de mal de donner une nouvelle démonstration de son talent.
Luc Besson a admis s’être mis à la réalisation par envie soudaine, à la lecture du script, ne voulant pas le confier à un autre alors qu’il ne devait être que le producteur du film. On ne s’en plaindra pas : lui non plus n’a rien à prouver quand il s’agit d’un film d’action. Cependant, on peut regretter quelques mouvements saccadés dans les scènes en images de synthèse : le ptérodactyle n’est pas aussi bien réussi que celui de Spielberg.
Comme l’a déclaré Louise Bourgoin en interview sur France 2 : « quand est-ce qu’on fait le deuxième ? »