Cela faisait un moment que je l’envisageais mais, cette fois, le divorce est consommé. J’ai renoncé à ma carte UGC Illimité. J’ai dénoncé le contrat il y a deux mois, conformément aux conditions générales de cet abonnement.
Pourquoi une telle séparation après des années et des années ? Depuis l’an 2000, je crois, en fait.
J’ai clairement un désamour profond pour la programmation actuellement disponible dans les cinémas, trouvant de plus en plus de mal à amortir ma carte. Les super-héros, les remakes, les suites, les préquelles, etc. me lassent. Les films français sont régulièrement des navets déplorables. Mes critiques sont, de fait, loin d’être si souvent qu’avant globalement positives. Et me déranger pour aller au cinéma me motive de moins en moins.
Cela ne veut pas dire que je renonce totalement à aller au cinéma. Vous aurez donc encore des critiques dans la rubrique « critiques » de la partie blog de ce site. Mais beaucoup moins qu’avant.
En fait, la carte UGC Illimité me permettait de prendre des risques. Un film dont je n’étais pas sûr ? Je n’avais pas à m’en préoccuper. C’était gratuit (sans surcoût). Au pire, je perdais deux heures. Ou je sortais. Pour lancer cette nouvelle pratique, je crois me rappeler que le premier film que j’ai été voir était Highlander 4. C’est dire si j’étais prêt à aller voir des daubes. Mais, là, non, c’est fini. La digestion est trop mauvaise. Et il est vrai aussi que j’ai de moins en moins de temps.
Enfin, un dernier aspect m’a convaincu de divorcer : les versions 3D VO sont de plus en plus rares dans les cinémas. Il faut parfois payer une place spécifique (chez MK2) pour en bénéficier. C’est revenir sur le principe de l’illimité.
La rentabilité d’une carte illimitée, c’est au minimum deux séances « gratuites » par mois. Ce seuil n’était plus atteint trop souvent. Même en me forçant.