L’exposition « AlUla, merveille d’Arabie : l’oasis aux 7000 ans d’histoire » est présentée à l’Institut du Monde Arabe, à Paris, du 9 octobre 2019 au 19 janvier 2020. Comme son nom l’indique, elle est consacrée à la vallée nommée actuellement AlUla (pour des raisons que je ne connais pas, la graphie « Al Ula » n’a pas été utilisée), située en Arabie Saoudite, au Nord de Médine. Celle-ci a vu passer bien des civilisations depuis la plus haute préhistoire (paléolithique ancien).
Le site est particulier : un oasis dans une vallée encaissée et sinueuse. De ce fait, on y trouve de l’ombre et de l’eau mais aussi de la terre fertile pour cultiver, sans oublier qu’il s’agit d’une voie naturelle entre la Palestine et l’Arabie du Sud (Yémen, Royaume de Saba). La civilisation Nabatéenne est la plus connue ayant occupé le site (cette civilisation est surtout connue pour le site de Petra en Jordanie, donc plus au Nord).
L’exposition est sur deux niveaux. Le premier permet surtout de découvrir le milieu naturel, notamment au travers de multiples murs d’images. Le second est plus tourné vers la culture nabatéenne, avec des artéfacts. Dans les deux cas, la scénographie est très belle mais sans sacrifier les nécessaires explications très pédagogiques.
Cette exposition mérite donc une visite.