Anges et démons, de Ron Howard, avec Tom Hanks, Ayelet Zurer et Ewan McGregor, est l’adaptation du roman homonyme de Dan Brown. Il précède, dans le fil narratif, le Da Vinci Code même si ce dernier a été réalisé en film en premier. On y retrouve les mêmes ingrédients : une énigme qui mouille l’Eglise, des morts en pagaille, un historien symboliste pour mener l’enquête…
Mais si le Da Vinci Code pêchait par l’excès et l’invraisemblance, avec des méchants incohérents ou franchement stupides, Anges et Démons est beaucoup plus classique et raisonnable. On entre nettement plus facilement dans les aventures du professeur Langdon cette fois-ci et la piste des Illuminati est logique. Le scénario ménage son lot de rebondissements, y compris très spectaculaires, malgré quelques éléments attendus (et on aurait été déçu si certains évènements ne se produisaient pas). Côté réalisation, celle-ci est soignée et le tournage entièrement dans des décors (le Vatican ayant refusé d’ouvrir ses portes pour le tournage) ne choque pas.
La Langdon girl de service vaut bien une James Bond girl et sa place dans la narration est d’ailleurs similaire. Elle a tout de même droit à quelques répliques et quelques découvertes. Le syndicat des belles potiches de cinéma a dû obtenir des concessions des producteurs.
Au final, le spectacle est agréable et haletant.