Pierre Béhel est un écrivain dont la passion s'exerce aussi bien dans le roman traditionnel, la science-fiction et la fantaisy, le théâtre, la poésie, la comédie et la parodie...
Pierre Béhel est né en 1968. Il a exercé de nombreux métiers, touchant tour à tour à la communication, à l'enseignement, au journalisme...
La fin de la période de confinement lié à la crise sanitaire du Covid-19 permet l’arrivée d’exemplaires physiques (papier) des livres que vous achetez. Par exemple, de mon dernier roman : « Pendant que le monde s’écroule ». Celui-ci a d’ailleurs été écrit pour la majeure partie durant ce confinement.
Metropolis, de Fritz Lang, avec Brigitte Helm, Alfred Abel et Rudolf Klein-Rogge, est sorti le 6 février 1927. Je ne l’avais jamais vu alors que ce film expressionniste muet allemand est réputé pour être l’une des oeuvres cinématographiques les plus importantes de l’histoire.
Or il se trouve que je me suis récemment abonné à deux plates-formes de vidéo à la demande, Amazon Prime et Disney+, qui comportent chacune son lot de classiques. Sur la première, on trouve ainsi la version restaurée quasi-intégrale de 2011 de Metropolis, avec la musique symphonique originale composée par Gottfried Huppertz. L’occasion était donc trop bonne de rattraper mon retard.
Ecrit pour l’essentiel durant la période de confinement liée à la crise du Covid-19, Pendant que le monde s’écroule vient de paraître. Roman d’anticipation, roman politique, roman apocalyptique : il a plusieurs dimensions.
Une femme va retrouver un homme sur une île. Celui-ci a échoué à changer le monde. Ensemble, ils vont essayer de comprendre. Même s’il n’y a plus qu’à attendre que le monde achève de s’écrouler. L’auteur remercie ses lecteurs de ne pas se pendre à la fin de leur lecture même si la bêtise humaine s’y conjugue avec les crises écologique, économique, politique, sociale, etc.
Elle vient retrouver cet homme en qui elle a cru. Exilé sur une île, il est l’incarnation de l’échec. Il n’a pas réussi à sauver ce monde, désormais déchiré entre factions et soumis à des catastrophes naturelles d’origine bien humaine. Alors elle va attendre avec lui que le monde s’écroule. Même s’il est trop tard, même si l’espoir n’a plus de raison d’être, comprendre le pourquoi reste la seule consolation.
Illustration de couverture : Pierre Béhel / Île d’Ouessant.
Voyager, voir l’ailleurs, voir le différent, voir les autres. C’est une activité au coeur de mes loisirs.
Je voyage autant pour voir des cités modernes (New York, San Francisco…), des villes chargées d’histoire (Rome, Pékin, Tokyo…) que des paysages, parfois bien déserts.
Le recueil de nouvelles Les Autres est sur l’altérité, le rapport à cet autre, à cet étranger, à ce voisin. Il est différent, il peut donc être une menace.
De ce point de vue, la nouvelle que je vous propose de (re)découvrir aujourd’hui est typique. Nous allons rencontrer des monstres, une famille de monstres, des horreurs qui effraient les braves gens.
Plusieurs mots définiront sans doute assez bien l’année 2020 : épidémie, virus, panique… et confinement. Le fait d’être enfermé dans un lieu n’a, en soi, rien d’extraordinaire. Des gens peuvent se cacher, être incarcérés, etc. Mais une généralisation de cet enfermement est, par contre, une éventualité assez rarement abordée.
Comme vous le savez, j’ai écrit plusieurs recueils de nouvelles thématiques. Parmi ceux-ci, il en est un qui aborde le sujet de l’altérité : « Les autres« .
Que l’autre soit réel ou imaginaire, qu’il soit humain ou extra-terrestre, un monstre ou un être ordinaire… Qu’importe ! Il est l’autre. Il est d’abord une menace avant, peut-être, de devenir une chance. Nous sommes, pour lui, avant tout une menace avant, peut-être de devenir une chance.
Je vous propose aujourd’hui de (re)découvrir une nouvelle où l’on parlera encore une fois de chats : Kawaliens. Vous allez y rencontrer des extra-terrestres, des aliens, mignons, autrement dit, en Japonais, kawaïs.
Lorsque l’on écrit, lit ou regarde de la science-fiction, à un moment donné, on ne peut que tomber sur « le paradoxe de Fermi« . Ce paradoxe pose une question simple : « S’il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. Où sont-ils donc ? ». La réponse apportée dans « Le problème à trois corps » par Liu Cixin est originale.
Mais reprenons depuis le début avant d’essayer de trouver des alternatives.