Bee Movie, de Steeve Hickner (Dreamworks).
« Travailleur comme une abeille », dit le proverbe. Quelle serait la conséquence sociale dans cette société vieille de 27 millions d’années si, brutalement, suite à un procès gagné contre les humains, il y avait surabondance de miel et obligation de prendre des vacances ? C’est en tentant de répondre à cette question que les studios Dreamworks ont créé Bee Movie.
Au départ, un mauvais jeu de mot : il s’agissait de faire un film de série B (un B-Movie), donc un film sur les abeilles (Bee Movie).
A l’arrivée, une avalanche de gags assez soutenue mais la plupart sont cependant attendus. Si la réalisation des images de synthèse est à la hauteur de la réputation de Dreamworks (on appréciera ainsi les très réussies caricatures de personnages réels comme Sting, c’est à dire Dard), il manque cependant une rupture insolente à l’aune de celle d’un Shreck.