Le Loup de Wall Street : l’illusion de la toute-puissance

Le Loup de Wall Street, de Martin Scorsese, avec Leonardo DiCaprio, Jonah Hill et Margot Robbie, adapte en film la biographie d’un trader. Toujours plus mais jamais assez, telle pourrait être sa devise. Pourtant, il commence très bas et montera très haut, à la tête d’une importante société de courtage, à force d’ambition, de talent et de procédés pas toujours avouables.

Le film étant américain, la fin est bien entendu très morale. Richesse, yacht, épouse mannequin… tout s’achète et tout se perd. En lire plus Le Loup de Wall Street : l’illusion de la toute-puissance

Albator, corsaire de l’espace : un bel univers graphique n’excuse pas tout

Albator, corsaire de l'espaceAlbator, Corsaire de l’Espace, de Shinji Aramaki, adapte en version numérique 3D le célèbre manga de Leiji Matsumoto créé en 1969. Mais il est difficile d’y retrouver trace de l’univers initial comme des séries animées des années 1970-1980.
Le seul point commun est l’existence d’un personnage nommé Albator (Harlock dans la version originale). En lire plus Albator, corsaire de l’espace : un bel univers graphique n’excuse pas tout

Angélique : le retour du cape et d’épée romantique

Angélique, d’Ariel Zeitoun, avec Nora Arnezeder, Gérard Lanvin et Tomer Sisley, adapte une nouvelle fois la saga historique écrite à partir des années 1950 durant trente ans par Anne et Serge Golon. Il est plus proche de l’esprit tragique des romans que l’adaptation à l’eau-de-rose de Bernard Borderie avec Michèle Mercier et Robert Hossein sortie dans les années 60.
Mais la réalisation n’est guère plus sophistiquée dans l’un ou l’autre film. En lire plus Angélique : le retour du cape et d’épée romantique

Le Hobbit, la Désolation de Smaug : le dragon bavard

Le HobbitLe Hobbit, la Désolation de Smaug, de Peter Jackson, avec Benedict Cumberbatch, Martin Freeman et Richard Armitage, est la deuxième partie de l’adaptation du roman de J.R.R. Tolkien. Il est de nouveau adapté dans l’esprit du Seigneur des Anneaux, donc beaucoup plus sombre que le roman. De la même façon, plusieurs modifications importantes ont été apportées à l’histoire.
En particulier, elfes et gobelins sont présents bien au delà de ce qu’il faudrait et, en plus, nous rencontrons une guerrière elfe incongrue dans l’univers très victorien de Tolkien. En lire plus Le Hobbit, la Désolation de Smaug : le dragon bavard

Hunger Games, l’embrasement : le vent de la révolte

Hunger Games, l’embrasement, de Francis Lawrence, avec Jennifer Lawrence et Liam Hemsworth, raconte la suite des aventures de Katniss et ses amis dans le doux pays de Panem. Après avoir triomphé lors des 74èmes jeux d’expiation, l’héroïne se retrouve embarquée dans la 75ème édition dans le but d’éliminer ainsi le symbole de la révolte qui couve.
Bien entendu, les plans du gouvernement vont échouer. En lire plus Hunger Games, l’embrasement : le vent de la révolte

Quai d’Orsay : la diplomatie comme vous ne l’avez jamais vue

Quai d'OrsayQuai d’Orsay, comédie de Bertrand Tavernier, avec Thierry Lhermitte et Raphaël Personnaz, adapte la bande dessinée homonyme. Le film retrace donc les aventures d’Alexandre Taillard de Worms, ministre des Affaires Etrangères librement inspiré de Dominique de Villepin.
Ce grand et magnifique homme plein de panache est un obsédé des maximes d’Héraclite et a une vision très personnelle (vraiment très personnelle) de la diplomatie. En lire plus Quai d’Orsay : la diplomatie comme vous ne l’avez jamais vue

La stratégie Ender : le goût amer de la victoire

La stratégie EnderLa Stratégie Ender, de Gavin Hood, avec Harrison Ford et Asa Butterfield, adapte le célèbre roman homonyme de science-fiction de Orson Scott Card. L’auteur du roman fait d’ailleurs partie de l’équipe de production et d’adaptation.
Malgré tout, gageons que certains crieront à la trahison.Mais toute adaptation cinématographique est nécessairement une trahison tant il faut simplifier ce qui est parfois fort complexe. En lire plus La stratégie Ender : le goût amer de la victoire