Les Misérables : le sacrilège inachevé

Les Misérables, de Tom Hooper, adapte en film le drame musical d’Alain Boublil et Claude-Michel Schönberg tiré du célèbre roman de Victor Hugo. Les acteurs banckables s’accumulent au générique : Hugh Jackman (Jean Valjean),  Russell Crowe (Javert), Anne Hathaway (Fantine), Amanda Seyfried (Cosette),  Helena Bonham Carter (Madame Thénardier), Sacha Baron Cohen (Monsieur Thénardier)… Même si les Thénardier font davantage rire que pleurer (à la manière d’un Sweeney Todd de Tim Burton où l’actrice avait joué un personnage proche), chacun est bien à sa place.

Si on peut crier au sacrilège vis-à-vis d’une oeuvre majeure du patrimoine culturel français et mondial, c’est plus par le côté non-assumé voire inachevé de ce sacrilège. En lire plus Les Misérables : le sacrilège inachevé

Hitchcock : Psychose à Hollywood

Hitchcock

Hitchcock, de Sacha Gervasi, avec Anthony Hopkins et Helen Mirren, retrace une période particulière de la vie d’Alfred Hitchcock. On assiste en effet à la conception et à la sortie du film Psychose, le chef d’oeuvre du Maître du Suspens.
Le film est surtout l’occasion de mieux comprendre le rôle crucial de la femme du Maître dans l’oeuvre de celui-ci.

Bien que réalisateur adulé dut se battre pour faire son film, autant contre la censure horrifiée que contre les studios qui n’y croyaient pas. Il dut ainsi le financer lui-même. En lire plus Hitchcock : Psychose à Hollywood

Lincoln : l’abolition vaut bien des prêches

Lincoln

Lincoln, de Steven Spielberg, avec Daniel Day-Lewis dans le rôle titre, retrace les dernières années du président Abraham Lincoln, seizième président des Etats-Unis d’Amérique. Ces états n’étaient pas si unis que cela à cette époque puisque la guerre de sécession avec les Etats Confédérés (le Sud) faisait rage.

Le film se centre en fait sur l’abolition de l’esclavage par le vote du treizième amendement à la Constitution des Etats-Unis. En lire plus Lincoln : l’abolition vaut bien des prêches

Zero Dark Thirty : la guerre est toujours sale

Affiche du film "Zero Dark Thirty", de Kathryn Bigelow.Zero Dark Thirty, de Kathryn Bigelow, avec Jessica Chastain et Jason Clarke, retrace dans un thriller de deux heures et demi la traque d’Oussama Ben Laden par la CIA. Débutée après les attentats du 11 septembre 2001 à New York, elle s’achève dans une maison de la ville pakistanaise d’Abbottabad durant la nuit du 2 mai 2011 vers 1 h 30, heure locale.

Le titre du film renvoie au code de l’heure de lancement de l’opération (minuit trente). En lire plus Zero Dark Thirty : la guerre est toujours sale

Django Unchained : Tarantino déchainé

Affiche du film "Django Unchained", de Quentin Tarantino.Django Unchained, avec Jamie Foxx, Christoph Waltz et Leonardo Di Caprio, constitue la première irruption dans le western du réalisateur-scénariste Quentin Tarantino. Celui-ci n’y va jamais avec le dos de la cuillère, c’est aussi sa marque de fabrique. Bien entendu, c’est encore le cas ici.

Voici donc, avant la Guerre de Sécession, un chasseur de prime d’origine allemande qui parcourt le sud des Etats-Unis à la recherche de criminels à livrer morts ou vifs, de préférence morts : ils sont plus dociles. Sur le chemin, il se lie à un esclave noir, Django, qui lui est utile pour ses affaires. En lire plus Django Unchained : Tarantino déchainé

The Master : impressions d’une secte

The MasterThe Master, de Paul Thomas Anderson, avec Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman, raconte la rencontre entre un soldat démobilisé devenu alcoolique (Thomas Anderson) et un gourou très similaire à Lafayette Ron Hubbard (Philip Seymour Hoffman). L’auteur-réalisateur de There will be blood pousse des méthodes qui avaient été appréciées dans ce film.

Mais le résultat est très contrasté. En lire plus The Master : impressions d’une secte

Le Hobbit : un voyage inattendu mais formateur

Affiche du film "Le Hobbit : un voyage inattendu", de Peter Jackson.Le Hobbit : un voyage inattendu, de Peter Jackson, avec Martin Freeman, Richard Armitage et Ian McKellen adapte le début de Bilbo le Hobbit, de J.R.R. Tolkien. Comme chacun sait, Bilbo Le Hobbit est avant tout un conte d’héroïc fantasy pour adolescents, plutôt joyeux, publié en 1937. Il se déroule dans un univers nettement plus sombre conçu dès les prémices du Silmarillon (années 1910-1920) et qui donnera en 1954-1955 le fameux Seigneur des Anneaux.

Après avoir, avec un grand succès, adapté Le Seigneur des Anneaux, Peter Jackson, malgré ses atermoiements, ne pouvait qu’adapter dans un même esprit Le Hobbit. Il en a même fait trois films dont voici donc le premier. En lire plus Le Hobbit : un voyage inattendu mais formateur

Les 5 légendes : comment combattre le Croquemitaine

Affiche du film "Les 5 légendes", de Peter Ramsey.
Les 5 légendes de Peter Ramsey

Les 5 légendes, film d’animation en 3D de Peter Ramsey du studio Dreamworks, fait s’affronter les Protecteurs des Enfants et le Croquemitaine. Les gentils sont le Père Noël, la Fée des Dents, le Lapin de Pâques et le Marchand de Sable. Quand le Croquemitaine revient, la Lune indique qu’un nouvel héros va devoir se joindre à eux : Jack Frost, le garçon de l’hiver.

Mais celui-ci peut-il vraiment veiller sur les enfants ou, au contraire, ne les pousser qu’à toujours plus de bêtises ? Ne serait-il pas plutôt l’allié naturel du Croquemitaine ? En lire plus Les 5 légendes : comment combattre le Croquemitaine

Les mondes de Ralph : même les méchants veulent être aimés

Affiche du film "Les Mondes de Ralph", de Rich Moore.Les Mondes de Ralph, film d’animation en 3D de Rich Moore (studios Disney/Pixar), est typiquement destiné aux anciens adolescents des années 80 qui ne veulent pas grandir, ainsi qu’à leurs enfants. Wreck-It Ralph est le super-vilain d’un jeu vidéo qui fête ses trente ans : il casse tout tandis que Fix-It Felix, le héros, répare tout grâce à son marteau magique.

Mais même les méchants veulent être aimés. Ralph veut une médaille en fin de mission comme Félix. En lire plus Les mondes de Ralph : même les méchants veulent être aimés

Populaire : il était une fois une championne amoureuse

Affiche du film "Populaire", de Regis Roinsard.Populaire, de Regis Roinsard, avec Romain Duris et Déborah François, nous replonge à la fin des années 50 en France. La seule manière pour une femme est de travailler et le seul travail un peu évolué celui de secrétaire. Rose Pamphyle (Déborah François) décide donc d’être secrétaire, travail pour lequel elle n’a guère de talent.

Mais elle tape à la machine avec une vitesse extraordinaire. Son jeune patron (Romain Duris) décide donc de l’entrainer pour la présenter à des concours. En lire plus Populaire : il était une fois une championne amoureuse