Mangeons nous les uns les autres

Mes têtes de turc du moment sont les Végans. Un autre billet récent intitulé « L’envahissante propagande végane » s’intéresse à eux et à leurs arguments. Mais un contre-argument souvent invoqué par eux mérite qu’on s’y attarde : si la norme de l’espèce humaine est de manger de la viande, pourquoi ne pas manger de la chair humaine ?

L’anthropophagie est un interdit très profondément ancré dans les valeurs sociales de la grande majorité des êtres humains depuis plusieurs millénaires. Cela ne veut pas dire, bien sûr, que le cannibalisme a totalement disparu, ni même qu’il est toujours rejeté. Mais pourquoi cet interdit et est-il, finalement, justifié ?

L’auteur des « Ombres de Morbourg », où des criminels pratiquent le cannibalisme associé à des rituels sexuels, ne pouvait pas laisser cette question sans réponse.

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Futuro : auriez-vous habité dans une soucoupe volante ?

Jusqu’au 23 septembre 2018, la ville du Havre (Seine-Maritime) accueille dans les Jardins Suspendus (ancien fort de Sainte-Adresse) une maison Futuro. Avec un look assumé de soucoupe volante, la Futuro est due au designer finlandais Matti Suuronen.

Il s’agit d’une maison préfabriquée en fibre de verre et en plastique polyester. Le cahier des charges prévoyait un habitat transportable et démontable pouvant être installé sur un terrain en pente grâce à un support aux pieds réglables. Voici quelques photos.

La Futuro a été produite en une centaine d’exemplaires les années autour de 1970. Le concept a ensuite été totalement abandonné. Et c’est bien dommage. Un tel habitat, en bois ou en béton, avec des aménagements modernes, serait bien chic.

Les auteurs soumis secouent leurs chaînes

Après les scénaristes et d’autres catégories sociales non-salariées, les auteurs professionnels viennent de créer leur syndicat. La Ligue des auteurs professionnels s’est réunie dans la maison de Balzac le 6 septembre 2018 pour son lancement officiel. Comme leur billet le rappelle, la situation des créateurs ne cesse de se dégrader. Le webzine Actualitte a couvert l’événement en rappelant les faits que chacun connait.

Or, quand on regarde leurs doléances, de quoi s’agit-il ? Le plus souvent, des relations conflictuelles avec des éditeurs.

Quand comprendront-ils que, au XXIème siècle, il existe un truc qui s’appelle l’auto-édition ?

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Une grand-mère (trop) digne

Une dernière semaine auprès de la mer« De grâce, ne nous obligez pas à être mourants pour avoir le droit de mourir. » Voilà une citation qui mérite d’être mise en avant. Son auteur est Jacqueline Jencquel, 75 ans, en pleine santé, et qui ne veut pas connaître la déchéance.
Son interview a été réalisée par le Nouvel Obs et mérite d’être lue.

Voilà donc quelqu’un qui n’a pas de maladie particulière et qui réclame un nouveau privilège : ne pas en connaître, pouvoir mourir avant.

L’auteur de « Une dernière semaine auprès de la mer » ne peut qu’applaudir.

Prostitution : la répression aggrave et multiplie les problèmes

Pour plaire aux intégristes religieux et autres dogmatiques sectaires, la prostitution a été pénalisée en France. Plus exactement, être client d’un travailleur du sexe est aujourd’hui un délit et le travailleur une victime. Et comme en Suède où une telle règle avait été instituée, comme prévu, la situation de ces travailleurs s’est évidemment détériorée. Le blog Ma lumière rouge, hébergé par Libération, vient d’écrire sur le sujet.
Les intégristes et autres dogmatiques s’en moquent : l’essentiel est que leurs dogmes aient été respectés, au détriment des libertés publiques et de l’intérêt comme de la volonté libre d’adultes responsables.

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Mamma Mia : ils ont pris cher

Mamma Mia! Here We Go Again, de Ol Parker, avec Lily James, Pierce Brosnan, Meryl Streep et Cher, fait suite au premier Mamma Mia sorti il y a 10 ans (en 2008). Elle suit deux axes différents : d’une part la jeunesse de la mère aboutissant à la naissance de la fille, d’autre part la création d’un hôtel par la fille en mémoire de la mère décédée.
Cette comédie musicale continue de mettre en scène les chansons de Björn Ulvaeus et Benny Andersson du groupe Abba. En lire plus Mamma Mia : ils ont pris cher