Bienvenue à Marly-Gomont, de Julien Rambaldi, avec Marc Zinga, Aïssa Maïga et Bayron Lebli, se base sur la vie de Kamini, co-scénariste du film. Le rappeur (alors amateur) avait été le premier buzz musical français avec sa chanson Marly-Gomont où il dépeignait sa vie de jeune noir dans un bled paumé de Picardie.
En fait, le premier jeune noir du village. En lire plus Bienvenue à Marly-Gomont : noir c’est noir mais il y a de l’espoir
Humeurs, le blog de Pierre Béhel
Le blog de Pierre Béhel comprend ses humeurs, ses critiques, de belles histoires et des extraits de ses oeuvres.
Arrêtons de voir dans le licenciement un préjudice automatique
Aujourd’hui, en France, quoiqu’il arrive, un salarié licencié est considéré comme subissant un préjudice. L’employeur avait le devoir de maintenir l’emploi de cette personne. Du coup, l’employeur, quelque soit sa situation ou ses raisons, se doit d’indemniser le licencié sauf si celui-ci a commis une faute tellement grave que le licenciement s’imposait. C’est (presque) unique au monde.
C’est la philosophie même de cette règle qui est néfaste. Autant pour les entreprises que pour les salariés. En lire plus Arrêtons de voir dans le licenciement un préjudice automatique
Pour la liberté du prix du livre
Le lobbying des éditeurs a abouti en 1981 au Prix Unique du Livre, prévu dans la Loi Lang (loi n° 81-766 du 10 août 1981 relative au prix du livre), modifiée en 2011 pour que les ouvrages numériques subissent la même règle. Ne doutons pas que les éditeurs de livres en papier y avaient intérêt pour se protéger des grands distributeurs, notamment des distributeurs généralistes comme les hypermarchés.
Mais, au XXIème siècle, cette règle a-t-elle toujours un sens ? Je prétends qu’elle est aujourd’hui contre-productive. Tant les auteurs que les lecteurs auraient intérêt à la liberté des prix. Et le prix unique n’a pas empêché la quasi-disparition des libraires. En lire plus Pour la liberté du prix du livre
Une charte des Individus Solidaires
Un individu isolé ne peut survivre et développer une civilisation qui assurera la satisfaction de ses besoins. L’individu doit donc accepter de s’associer à d’autres individus pour constituer un ensemble. La défense de cet ensemble vise à la satisfaction des besoins de chacun mais peut aussi demander des sacrifices à chacun. La solidarité entre les individus permet la satisfaction optimale des besoins de chacun. Elle doit se définir comme le respect et le secours mutuels. Il s’agit bien là d’un contrat social au sens de Jean-Jacques Rousseau. En lire plus Une charte des Individus Solidaires
Warcraft, Le commencement : du jeu au film
Warcraft : Le commencement, de Duncan Jones, avec Travis Fimmel, Toby Kebbell et Paula Patton, s’inspire de l’univers des jeux vidéos Warcraft. Dans cet univers, des orcs issus d’un monde moribond cherchent à se faire une place dans le monde des humains.
L’esprit est clairement d’heroic fantasy. En lire plus Warcraft, Le commencement : du jeu au film
Elle : l’art de la perversion
Elle, de Paul Verhoeven, avec Isabelle Huppert, Laurent Lafitte et Anne Consigny, s’inspire du roman Oh… de Philippe Djian. Le réalisateur de Basic Instinct tourne ici en français avec des acteurs français un thriller qui pousse bien plus loin la perversion.
Même si elle n’a pas reçu de palme à Cannes pour ce rôle, Isabelle Huppert signe ici une de ses plus extraordinaires compositions. En lire plus Elle : l’art de la perversion
X-Men, Apocalypse : la baston, c’est bon
X-Men, Apocalypse, de Bryan Singer, avec James McAvoy, Michael Fassbender et Jennifer Lawrence, fait directement suite à Days of Future Past, une dizaine d’années plus tard. Voici donc une secte bien imprudente qui réveille un mutant enfermé sous une pyramide égyptienne durant cinq mille ans.
Celui-ci, capable de voler les pouvoirs d’autres mutants, persuadé d’être un dieu, veut (encore une fois) détruire l’humanité pour laisser la place aux plus puissants des mutants. En lire plus X-Men, Apocalypse : la baston, c’est bon
Money Monster : terrorisme social
Money Monster, de Jodie Foster, avec George Clooney, Julia Roberts et Jack O’Connell, fait dans le terrorisme social. Lee Gates, insupportable présentateur du téléshow de conseils boursiers Money Monster, se fait prendre en otage en direct par un pauvre type qui a perdu ses économies en suivant les recommandations de l’émission.
En l’occurrence, un fond de placement a perdu 800 millions de dollars de manière fort mystérieuse, entrainant une chute brutale de ses actions. Et le patron du fonds est introuvable. En lire plus Money Monster : terrorisme social
Le chasseur et la reine des glaces : le triomphe de l’amour
Le chasseur et la reine des glaces, de Cedric Nicolas-Troyan, avec Chris Hemsworth, Charlize Theron et Jessica Chastain nous emmène dans un univers de Dark Fantaisy. Il s’agit une nouvelle fois de revisiter le monde des contes de fées de manière très différente des dessins animés traditionnels de Disney.
L’état d’esprit est donc assez proche de Maléfique. En lire plus Le chasseur et la reine des glaces : le triomphe de l’amour
Le Livre de la jungle : le retour de la trahison
Le Livre de la jungle, de Jon Favreau, avec Neel Sethi, adapte avec un vrai acteur et des créatures numériques le dessin animé de 1967. Le studio Disney l’avait déjà fait en 1994, signant par conséquent ici sa troisième version de la même histoire.
Le rapport avec le livre homonyme de Rudyard Kipling reste donc assez lointain. En lire plus Le Livre de la jungle : le retour de la trahison