Sherlock Holmes 2 : pauvre Conan Doyle (bis)

Affiche du film "Sherlock Holmes 2 : Jeu d'ombres, de Guy Ritchie.Sherlock Holmes 2 : Jeu d’ombres, de Guy Ritchie, avec Robert Downey Jr. et Jude Law, est le deuxième film de cette série à vouloir adapter les personnages de Sir Arthur Conan Doyle. Mais ce dernier doit se retourner de nouveau dans sa tombe.

Et même si la « fin » de l’affreux Docteur Moriarty est à peu près conforme aux livres d’origine, c’est bien la seule chose qu’on peut reconnaître.

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Millenium 1 : version familiale

Affiche du film Millenium de David Fincher.Millenium : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes (ou La fille au tatouage-dragon) de David Fincher, avec Daniel Craig et Rooney Maraadapte une nouvelle fois le polar de Stieg Larsson au cinéma, après la version de 2009 de Niels Arden Oplev. D’une facture évidemment plus américaine, donc plus politiquement correcte, cette version aseptisée pourrait presque être qualifiée de familiale, du moins au regard de celle de 2009.

Le journaliste Mikael Blomkvist du journal Millenium repart donc à l’assaut du mystère de la disparition d’Harriet, petite fille de l’industriel Henrik Vanger à la demande de ce dernier.

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La colline aux coquelicots : l’appel du drapeau

Affiche du film "La colline aux Coquelicots" de Goro MiyazakiLa Colline aux Coquelicots, film d’animation de Goro Miyazaki, nous emmène dans le Japon des années 1960. Le fils de Hayao Miyazaki respecte totalement le style des studios Ghibli pour décrire la vie quotidienne juste avant les Jeux Olympiques de Tokyo en 1964.

L’histoire à l’eau de rose qui sert de prétexte peut ennuyer. Ce n’est pas important.

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J. Edgar : la vie dans le secret

J. EdgarJ. Edgar , de Clint Eastwood, avec Leonardo DiCaprio et Naomi Watts, raconte la vie de John Edgar Hoover. Cet ancien patron et fondateur du FBI fut, dit-on, l’homme le plus puissant des Etats-Unis, jusqu’à son décès en 1972 sous la présidence de Nixon.

Patriote fanatique, ce personnage fut controversé à plus d’un titre, notamment à cause de ses dossiers secrets et de sa conception particulière des libertés publiques.

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La fin du monde est remise

Nous sommes des dieux

Nouvelle issue du recueil Nous sommes des dieux.

Lucifer portait toujours une torche allumée pour visiter son domaine. Son nom, du moins l’un de ses noms, ne signifiait-il pas, en effet, « porteur de lumière » ? Il préférait celui-là à Belzébuth, le seigneur des mouches. Devoir régulièrement utiliser sa queue pour chasser ces compagnes énervantes l’insupportait. Quant à Satan, il lui rappelait trop les cultes satanistes que quelques médiocres imbéciles lui rendaient. Son Ignominie, Seigneur des Tréfonds, vomissait ces crétins qui ne comprenaient rien. Il était malade à l’idée même d’avoir un jour à les dévorer dans son domaine infernal.

D’une manière générale, Lucifer aimait malgré tout  l’imagination de ceux qui cherchaient à le nommer sans donner un « vrai nom » qui n’était pas plus vrai que les autres. Comme un sémiologue italien l’avait remarqué, il n’est pas nécessaire de connaître le nom de la rose pour savoir qu’elle est une rose. C’était autant vrai pour Lucifer-Satan-Belzébuth-Etc. Que pour les roses, même si le Diable ne sentait pas vraiment la rose.
Bref, Lucifer portait donc une torche allumée et visitait son domaine de fonds en combles. Là encore, il s’agit d’une expression peu appropriée car l’Enfer est, par définition, en totalité dans les Tréfonds, même si ce terme est assez peu géographique.

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Hugo Cabret : ode à la magie du cinéma

Affiche du film "Hugo Cabret", de Martin Scorsese.
Hugo Cabret, de Martin Scorsese

Hugo Cabret, de Martin Scorsese, avec Asa Butterfield, Ben Kingsley et Sacha Baron Cohen, amène le réalisateur de Shutter Island, Aviator, Les Infiltrés, La Dernière tentation du Christ ou Taxi Driver dans un registre inédit pour lui. Film à la gloire du cinéma, familial, en 3D, Hugo Cabret s’appuie sur une certaine magie de Noël pour rendre un hommage appuyé à Georges Méliès, le réinventeur du cinéma juste après les Frères Lumière.

Dans les années 1930, le héros vit dans la Gare Montparnasse depuis qu’il est orphelin, ne conservant qu’un automate en souvenir de son père horloger. Mais cet automate doit retrouver son créateur pour livrer ses secrets.

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Chat Potté : the féline lover

Affiche du film « Le Chat Potté », de Chris Miller.Le Chat Potté, de Chris Miller et produit par Dreamworks, se concentre sur les aventures du personnage homonyme secondaire de la saga d’animation Shrek. Voici donc -en 3D- la jeunesse et les premières aventures du chat le plus séduisant, le plus cabot et le plus redoutable, bref le chat le plus félin que les légendes de la Terre aient jamais cité.

Encore loin de Fort Fort Lointain, ces aventures prennent place dans une sorte de Mexique où le Féline Lover va faire des ravages pendant qu’il recherche les haricots magiques de Jack, la voie vers l’oie aux oeufs d’or.

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Time out : le temps vous est compté

Affiche du film « Time Out, d'Andrew Niccol.Time Out, de Andrew Niccol, avec Amanda Seyfried et Justin Timberlake, nous emmène dans un futur proche où la vieillesse a été abolie à coup de manipulations génétiques. Le réalisateur de Bienvenue à Gattaca et de Lord of War transforme ce qui aurait pu être un paradis en cauchemar : la vie suppose de pouvoir se l’acheter et la jeunesse est donc courte pour les pauvres.

Notre héros joue donc à Robin des Bois, distribuant le temps de vie (devenu la monnaie) des riches aux pauvres.

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Or noir : il n’achète pas tout

Affiche du film "Or Noir", de Jean-Jacques Annaud.Or Noir, de Jean-Jacques Annaud, avec Tahar Rahim et Antonio Banderas, renoue avec les grandes sagas guerrières et familiales qui désertaient depuis quelques temps nos écrans. Voici donc une rivalité entre deux petits sultanats arabes à l’heure de la découverte du pétrole transformée en épopée historique par la magie d’un réalisateur toujours très doué.

Les esprits chagrins y verront un film hollywoodien classique, lorgnant vers Lawrence d’Arabie.

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