Le discours d’un Roi de Tom Hooper avec Colin Firth, Geoffrey Rush et Helena Bonham Carter, décrit la délicate accession au trône du roi George VI d’Angleterre. Affublé d’un bégaiement depuis l’enfance, il doit prendre la suite de son frère Edward VIII.
Stimuler son peuple alors que la guerre s’amorce suppose qu’il guérisse.
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Humeurs, le blog de Pierre Béhel
Le blog de Pierre Béhel comprend ses humeurs, ses critiques, de belles histoires et des extraits de ses oeuvres.
Arriety : discrets chapardeurs
Arrietty, le petit monde des chapardeurs d’Hiromasa Yonebayashi (Studio Ghibli) adapte très librement en film d’animation le monde des Borrowers. Créé en 1952 par l’écrivaine britannique Mary Norton, le voici donc transposé dans un Japon contemporain par le studio Ghibli.
On y retrouve la patte graphique et l’atmosphère de ce studio, tant appréciées des amateurs.
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Nous sommes la nuit : l’amour gâche tout
Nous sommes la nuit (Wir sind die Nacht) de Dennis Gansel, avec Karoline Herfurth, Nina Hoss et Max Riemelt est la preuve que l’on peut encore innover de manière intéressante dans le film de vampires. Pourtant, les vampires du créateur de la fable sociologique La Vague sont les plus traditionnels du cinéma depuis longtemps : absents dans les miroirs, brulant au soleil, riches, oisifs, puissants, se déjouant de la gravité, contaminant par morsure non-mortelle…
Il est vrai qu’ici, les vampires sont des femmes. Et ça change beaucoup la perspective.
Megamind : à méchant, méchant et demi
Megamind, de Tom McGrath (studio Dreamworks), dynamite le super-héros de base après avoir dynamité les contes de fées avec Schreck. Bon, il faut bien admettre que, désormais, Dreamworks est attendu au tournant à chaque film plus ou moins parodique et que Megamind aura par conséquent ses détracteurs.
Cependant, il faut admettre que c’est là un bon cru.
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Machete : coupe-coupe contre les méchants
Machete, de Robert Rodriguez et Ethan Maniquis, avec Danny Trejo, Michelle Rodriguez, Jessica Alba, Steven Seagal et Robert De Niro, nous ramène dans les films d’action de série Z des années 50. C’est voulu, délirant, excessif à tous points de vue. Bref, Robert Rodriguez est un Quentin Tarentino qui aurait fumé un truc sanglant.
Car il faut bien admettre que le sang gicle vraiment partout.
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Raiponce : ne pas s’en arracher les cheveux
Raiponce, de Byron Howard, est donc le Disney familial de Noël 2010. Si les frères Grimm revenaient parmi nous, peut-être auraient-ils un peu de mal à reconnaître le conte homonyme. Mais cela est autant vrai pour Blanche Neige, après tout.
Alors, ne boudons pas notre plaisir et suivons les aventures de cette princesse cachée dans une tour et munie d’une longue chevelure magique.
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Harry Potter et les reliques de la mort (1ère partie) : le début de la fin
Harry Potter et les reliques de la mort (1ère partie), de David Yates, avec Daniel Radcliffe, Rupert Grint et Emma Watson, adapte le début du septième et dernier tome de la saga consacrée au jeune sorcier. L’histoire devient sombre comme l’horreur qui s’abat sur le monde. Les méchants ont pris le pouvoir et ça barde pour les héros. Voldemort s’empare enfin d’une des trois Reliques de la Mort, la baguette de sureau, et on attend la suite…
Encore une fois, l’histoire a été bien simplifiée et qui a lu la saga en sera perturbé.
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Mords moi sans hésitation : drôle à en mourir
Mords moi sans hésitation, de Jason Friedberg et Aaron Seltzer, avec Jenn Proske et Matt Lanter, s’amuse de la mode du vampirisme. Il est exact que le vampirisme est le truc fun du moment, spécialement au sein d’un public adulescent, cette étrange classe qui mêle les adolescents cherchant à grandir et les adultes cherchant à rajeunir.
Pour ce faire, il parodie les films de vampires, malheureusement en s’appuyant quasi-exclusivement sur une parodie de la saga Twilight.
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Red : code rouge sur les retraites
Red, de Robert Schwentke, avec Bruce Willis et Morgan Freeman, explique bien à quel point la retraite est un problème. Surtout pour d’ex-agents de la CIA qui possèdent encore quelques secrets et qu’il faut absolument faire taire. Cette parodie de film d’espionnage et de complots ne fait pas dans la finesse.
Le nombre d’explosions à la minute, en particulier, vaut bien les originaux. Mais l’humour rattrape ça sans problème.
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Potiche : il ne faut pas la briser
Potiche, de François Ozon, avec Catherine Deneuve, Gérard Depardieu et Fabrice Luchini, adapte une pièce de théâtre homonyme. Replacée dans le contexte des années 1970, voici donc une femme d’un patron d’industrie, héritière du fondateur, amenée à s’émanciper alors que son mari est tombé malade et qu’une grève paralyse l’usine.
Bien entendu, la situation amène son lot de révélations vaudevillesques. La pièce de théâtre se devine encore dans le scénario lorsque l’on imagine les portes qui claquent côté cour et côté jardin.
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