Écrivain sur toutes les routes de l'imaginaire
Billets sur des sorties à faire (ou pas).
Du 18 au 21 mai 2023, j’ai profité du grand pont du week-end de l’Ascension pour aller à Milan en utilisant le train rapide de Trenitalia au départ de la Gare de Lyon, le Frecciarossa.
J’en ai également profité pour faire une escale d’une journée à Turin.
A l’occasion du week-end de trois jours du 1er mai, je me suis offert un petit séjour en Auvergne.
Arrivée en train à Clermont-Ferrand puis, en voiture de location, un petit tour général : Puy-de-Dôme, Puy-de-Sancy, La Bourboule…
Vous pouvez voir mes photos ici (le nom de chaque photo est signifiant).
Ce qui m’a le plus interpellé n’est pas touristique. Que ce soit à Bort-les-Orgues ou à La Bourboule, de nombreux bâtiments sont délabrés et abandonnés, d’innombrables maisons en vente. Le prix du mètre-carré peut faire rêver un Parisien : 1000 euros en campagne, 5000 euros dans les petites villes, pour des bâtiments habitables immédiatement.
Paris, capitale de la France, a reçu bien des dignitaires au fil de son histoire et la gastronomie était un moyen d’asseoir le prestige de la ville. Du Moyen-Âge (avec un banquet au XIVème siècle) au XXème siècle, l’exposition « Paris, capitale de la gastronomie, du Moyen Âge à nos jours » dresse un portrait de la gastronomie et des arts de la table associés tels qu’ils étaient pratiqués à Paris. Cette exposition a lieu à la Conciergerie, sur l’île de la Cité à Paris, du 13 avril au 16 juillet 2023.
Vous y découvrirez donc comment on se nourrissait au fil du temps, pourquoi et comment sont nés les restaurants et aussi d’intéressantes pièces de vaisselle. Vous y découvrirez aussi une histoire des Halles, le « ventre de Paris » selon le mot célèbre d’Emile Zola. Voici quelques photos que j’ai prises sur place.
Je recommande vivement de réserver sa place sur Internet avant la visite.
Il y a des coins de France que j’ai visités étant enfant que j’aime à revoir. C’est le cas, par exemple, des châteaux de la Loire. Sur un week-end, j’ai donc visité Chenonceau et Blois.
J’ai pris le TGV jusqu’à Saint-Pierre-des-Corps puis loué une voiture avant de faire les quelques kilomètres jusqu’à Chenonceau puis de rejoindre Blois. Enfin, retour à la gare pour restituer la voiture et rentrer à Paris en TGV.
Voici mes photographies de ce petit week-end fort agréable à Chenonceau et Blois (y compris sur le plan gastronomique).
Petite note orthographique pour finir : il s’agit bien du château de Chenonceau. Mais il est situé sur la commune de Chenonceaux. J’ignore pourquoi l’un a un x et l’autre pas.
Jusqu’au 4 juin 2023, l’Institut du Monde Arabe propose une exposition « Sur les routes de Samarcande. Merveilles de soie et d’or« .
Samarcande est au coeur du monde turco-mongol et guère du monde arabe mais la religion dominante locale étant l’Islam, l’Institut du Monde Arabe s’y trouve pertinent.
Cette exposition permet surtout d’admirer de nombreux vêtements tissés de soie et d’or. Au delà des vêtements eux-mêmes, on pourra admirer des bijoux et des articles de sellerie.
Il n’est pas nécessaire de traverser les océans pour trouver, parfois, des lieux insolites. Paris est riche de nombreux monuments et d’innombrables merveilles. Sans doute y regarde-t-on de haut la banlieue. Or on y trouve parfois des endroits insolites. Par exemple, à Noisy-le-Grand, les Espaces d’Abraxas.
Conçu par l’architecte catalan Ricardo Bofill et inauguré en 1983, les Espaces d’Abraxas sont considérés comme une oeuvre majeure d’architecture postmoderne. L’endroit est si étrange que de nombreux films et clips musicaux y ont été tournés, notamment certaines scènes de Brazil de Terry Gilliam (sorti en 1985) et, surtout de Hunger Games : La Révolte, deuxième partie (2014).
Mais n’oubliez pas que des gens y vivent : ce sont en effet essentiellement des logements (600 logements, les deux-tiers de logements sociaux).
Dans les musées que je n’avais jamais visités à Paris, il en est un qui ravira petits et grands. Il s’agit du Musée Méliès, situé à la Cinémathèque Française, au parc de Bercy.
Comme son nom l’indique, ce musée est consacré essentiellement à Georges Méliès, premier réalisateur de films de fiction de l’histoire. Les Frères Lumière ne croyaient pas eux-mêmes à la pérennité de leur invention et il a fallu un magicien pour tirer tout le potentiel de leur invention. Issu du monde de la prestidigitation, Georges Méliès a appliqué au cinéma les bonnes vieilles recettes de la magie de foire.
En lire plus Méliès, de la magie à la magie du cinéma
Habitant Paris depuis plusieurs décennies, je suis loin d’avoir vu tous les musées de la capitale. De temps à autre, j’en cherche un original que je n’ai jamais vu. C’est ainsi que j’ai découvert Le Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne.
Celui-ci est placé dans l’enceinte même de l’hôpital psychiatrique le plus célèbre de France, dans le 13ème arrondissement de Paris. Son objet est de conserver et d’exposer des oeuvres d’artistes ayant eu besoin de soins psychiatriques.
Situé dans une cave d’un bâtiment proche de la porte Nord, le musée ouvre normalement du mercredi au dimanche mais uniquement s’il y a une exposition. Jusqu’à la fin Janvier, l’exposition est consacrée à Corinne Deville dont l’art brut et naïf (je dirais enfantin) ne m’a pas du tout intéressé.
Le Musée d’Orsay, à Paris, accueille en ce moment deux intéressantes expositions temporaires tout à fait exceptionnelles : l’une est consacrée à Edvard Munch (du 20 septembre 2022 au 22 janvier 2023), l’autre à Rosa Bonheur (du 18 octobre 2022 au 15 janvier 2023). Bien entendu, visiter ces deux expositions temporaires est aussi l’occasion de refaire un tour dans les collections permanentes, notamment celle consacrée à l’impressionnisme.
Je m’y suis rendu récemment et je vous laisse regarder mes photographies du Musée d’Orsay.
En lire plus Musée d’Orsay : deux expositions exceptionnelles
Amis parisiens ou touristes de passage dans la capitale, voici un restaurant fort sympathique pour une expérience hors du commun : Truffes Folies. Comme son nom l’indique, ce restaurant est spécialisé dans la truffe sous toutes ses formes.
Entrées, plats, fromages, desserts… tout est cuisiné ou inclut de la truffe. Certes, l’usage de ce champignon exceptionnel a une conséquence : le restaurant n’est pas donné. Mais l’accueil est sympathique, l’endroit l’est tout autant et la cuisine réellement excellente, sachant tirer tout le potentiel de cet ingrédient.
Sur place, vous pouvez également acquérir, dans la partie épicerie, des conserves, des bocaux (foie gras, moutarde…) et des bouteilles d’apéritif contenant toujours de la truffe.