Le Musée Albert-Kahn rouvre pour documenter le monde

Le Musée Albert-Kahn, situé à Boulogne-Billancourt en région parisienne, est issu des travaux et de la générosité du banquier philanthrope juif alsacien Albert Kahn. Au début du vingtième siècle, celui-ci multiplie les fondations et les oeuvres pour accroître la connaissance de chacun sur le reste du monde, en grande partie grâce à l’émergente photographie et au cinématographe.

Il en résulte un travail documentaire unique sur le monde de l’époque d’Albert Kahn. Le musée a récemment été rénové de fond en combles et voit désormais ses collections abritées dans un nouveau bâtiment remarquable dû à l’architecte Kengo Kuma. Ouvert début avril 2022, le nouveau musée propose bien sûr une exposition permanente (une sélection des clichés pris sous l’égide d’Albert Kahn) mais aussi une exposition temporaire « Autour du monde ». Celle-ci s’appuie essentiellement sur l’un des voyages d’Albert Kahn mais complète par des photos plus récentes, s’achevant même par des clichés de la surface de Mars dus à la sonde Curiosity.

Photos prises sur place.

Hôtel de la Marine : un musée de plus, un lieu magique

L’Hôtel de la Marine, sur la place de la Concorde, est le dernier musée ouvert à Paris. L’endroit a une longue histoire : d’abord lieu dédié au mobilier royal (ancêtre du Mobilier National), il a ensuite été le site du Ministère de la Marine (et des colonies). C’est de cette affectation qu’est issu son nom d’Hôtel de la Marine. Plus près de nous, il était l’endroit où la Marine Nationale avait son quartier général avant le regroupement sur le site de Balard.

Désormais, il est donc un musée sur sa propre histoire et les sujets associés à ses fonctions successives. On peut aussi y circuler sur des coursives avec une vue magnifique sur la Place de la Concorde.

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Roubaix : la piscine des arts

Situé dans le centre de Roubaix, dans la métropole lilloise, le musée « La Piscine » est bien sûr construit dans une ancienne piscine. Celle-ci est un magnifique écrin art-déco à tous les arts décoratifs. Ce musée, inauguré il y a vingt ans, a en effet fusionné plusieurs anciens musées de la ville.

On y trouve donc bien sûr des peintures et des sculptures, à partir du XIXème siècle jusqu’à aujourd’hui. Les styles présents sont variés et prennent souvent le monde du travail ou la vie quotidienne des humbles comme thèmes. Des fresques et autres décorations complètent cette première partie.

Une partie plus originale provient de l’ancien musée du textile. Les pièces exposés relèvent autant du catalogue de motifs et de tissus que de vêtements.

Retrouvez ici mes photos.

Fécamp : le musée des pêcheries, musée de la vie d’autrefois

La petite ville de Fécamp, sur la côte normande entre Etretat et Dieppe, fut jadis une ville industrieuse et prospère. A l’époque du Duché de Normandie, elle fut un port important.

Au XIXème siècle et jusque dans les années 1970, la richesse de la ville reposait beaucoup sur la pêche, notamment la pêche à la morue.

L’actuel Musée des Pêcheries, situé dans le port, est issu du regroupement de plusieurs musées, notamment le Musée des Terre-Neuvas.

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Camille Claudel à Nogent-sur-Seine

Le musée municipal de Nogent-sur-Seine, dans l’Aube, a été rénové et inauguré en 2018 en grandes pompes. Il a rebaptisé pour l’occasion Musée Camille Claudel.

Un peu oubliée de nos jours (malgré une réhabilitation due en grande partie au film d’Isabelle Adjani), Camille Claudel a été à la fois l’égérie, l’amante et l’élève d’Auguste Rodin. Celui-ci a, par sa renommée, écrasé toute une génération (voire plusieurs générations) de sculpteurs dont le talent est, de ce fait, aujourd’hui méconnu. Le musée de Nogent-sur-Seine vient réhabiliter ces sculpteurs qui constituaient, pour certains, une véritable école issue de la ville.

Si Camille Claudel est la plus célèbre d’entre eux, ses oeuvres n’occupent pas même la moitié du musée. Mais on se retrouve face à des sculptures magistrales, des chefs-d’oeuvres que l’on attend davantage au Louvre qu’ailleurs. Ces sculptures appartiennent à une époque où la sculpture est réaliste et magnifie parfois des êtres humbles comme des ouvriers, magiquement transformés en dieux grecs.

Par ailleurs, Nogent-sur-Seine est une petite ville endormie de province, une sous-préfecture très agréable à visiter.

Mes photos sont ici.

Brocéliande et son musée du mythe arthurien

Le nom de Brocéliande évoque la forêt légendaire du centre de la Bretagne, à l’ouest de Rennes. Cette forêt est indissociable de bon nombre de légendes, notamment autour du mythe arthurien.

Le château de Comper a été rénové et est devenu un musée consacré à ce mythe arthurien. Très pédagogique, il présente en détail les légendes dans une scénographie très adaptée à des sorties scolaires.

La forêt elle-même, bien entendu, est un but de promenades. C’est notamment le cas du célèbre Val-Sans-Retour dont, malheureusement, tout le monde revient, même votre belle-mère.

Mes photographies de la forêt de Brocéliande.

Naïa, la sorcière et son musée fantastique

Dans la ville de Rochefort-en-Terre, quelque part en Bretagne entre Redon et Vannes, vivait au tournant du XIXème et du XXème siècle une sorcière. Celle-ci se nommait Naïa. Elle vivait en recluse, en troglodyte, dans les ruines du château ou plutôt dans les souterrains de ces ruines.

Comme toutes les authentiques sorcières, elle était chamane, guérisseuse et tout ce qu’il faut pour servir la population locale. Et, bien entendu, elle était assez étrange pour exciter l’imagination des bourgeois. Il va de soi qu’un jour elle mourut.

Lorsque le château fut rénové pour y installer un musée des arts fantastiques, il prit naturellement le nom de Naïa Museum.

Le Naïa Museum sert également de galerie où des oeuvres d’artistes plus ou moins contemporains sont exposées et vendues. On y trouve toutes sortes de créations, essentiellement des sculptures, souvent des mobiles illuminés, mais aussi des peintures. Si des styles variés sont présents, il existe une unité autour d’un thème : l’imaginaire, le fantastique.

Enfin, le village de Rochefort-en-Terre mérite aussi une visite. Bien rénové, il met en valeur un caractère bien breton. Et il dispose de nombreuses boutiques d’artisanat locaux. Son centre est totalement piétonnier, favorisant de ce fait la promenade.

Ma galerie de photos sur Rochefort-en-Terre et le Naïa Museum.

L’étrange cimetière d’animaux d’Asnières

Voilà un lieu étrange, célèbre et inconnu à la fois. Le cimetière des chiens et autres animaux domestiques d’Asnières, dans la banlieue parisienne, est l’un des rares cimetières d’animaux dans le monde. On y trouve des tombes d’animaux domestiques (chiens et chats surtout) avec monuments funéraires, modèles réduits de monuments destinés aux humains (ou monuments monumentaux parfois).

Quelques monuments sont somptueux, d’autres plus simples. Les épitaphes sont parfois touchantes, souvent ridicules.

L’originalité du lieu amène à une visite intéressante.

Le cimetière des chiens et autres animaux domestiques d’Asnières se situe le long de la Seine, entre deux stations de métro de la ligne 13, Gabriel-Péri et Mairie-de-Clichy.

Quelques photos prises sur place.

Collection Pinault : contrastes de l’art moderne

La Fondation Louis Vuitton dispose, dans le Bois de Boulogne, d’un musée d’art moderne issu de la collection de Bernard Arnault. Je l’avais visitée en 2019. Le rival de Bernard Arnault, François Pinault, a désormais lui aussi son musée d’art moderne, ouvert dans le centre de Paris : la Bourse de Commerce – Collection Pinault. Je l’ai récemment visitée et je vous ai ramené quelques photos.

Si l’écrin est indubitablement magnifique, la rénovation admirable, les oeuvres qu’on y trouve reflètent les grands contrastes de l’art moderne, de l’oeuvre intéressante au foutage de gueule intégral.

Dans cette dernière catégorie, on peut citer par exemple une aile d’épave de voiture, un aspirateur, un crochet standard entouré de marques de poussière collée, une bâche en plastique déchirée ou une série de photographies de gobelets en plastique.

A l’inverse, il y a des oeuvres picturales ou plastiques post-réalistes, naïves ou même franchement abstraites dont la contemplation est agréable ou bien qui amène à des réflexions variées. Je vous laisse les découvrir en regardant mes photos.

Granville : le musée Christian Dior

A l’occasion du grand pont du 14 juillet 2020, je me suis rendu à Granville. J’ai visité une nouvelle fois la ville, les îles Chausey (le seul quartier insulaire d’une ville française) et le Musée Christian Dior.

La maison d’enfance du célèbre grand couturier Christian Dior, la villa « Les Rhumbs », a en effet été rachetée en 1931 par la ville, après la faillite du père de Christian Dior, qui était un riche industriel. Son jardin est devenu un jardin public ouvert en 1938. La villa elle-même, après avoir failli être détruite, est devenue le Musée Christian Dior en 1997. Une exposition « Christian Dior, itinéraire d’un couturier » s’y tient du 1er juillet 2020 au 3 janvier 2021.

Mes photos de GranvilleLe site du musée Christian Dior.