L’étrange cimetière d’animaux d’Asnières

Voilà un lieu étrange, célèbre et inconnu à la fois. Le cimetière des chiens et autres animaux domestiques d’Asnières, dans la banlieue parisienne, est l’un des rares cimetières d’animaux dans le monde. On y trouve des tombes d’animaux domestiques (chiens et chats surtout) avec monuments funéraires, modèles réduits de monuments destinés aux humains (ou monuments monumentaux parfois).

Quelques monuments sont somptueux, d’autres plus simples. Les épitaphes sont parfois touchantes, souvent ridicules.

L’originalité du lieu amène à une visite intéressante.

Le cimetière des chiens et autres animaux domestiques d’Asnières se situe le long de la Seine, entre deux stations de métro de la ligne 13, Gabriel-Péri et Mairie-de-Clichy.

Quelques photos prises sur place.

Collection Pinault : contrastes de l’art moderne

La Fondation Louis Vuitton dispose, dans le Bois de Boulogne, d’un musée d’art moderne issu de la collection de Bernard Arnault. Je l’avais visitée en 2019. Le rival de Bernard Arnault, François Pinault, a désormais lui aussi son musée d’art moderne, ouvert dans le centre de Paris : la Bourse de Commerce – Collection Pinault. Je l’ai récemment visitée et je vous ai ramené quelques photos.

Si l’écrin est indubitablement magnifique, la rénovation admirable, les oeuvres qu’on y trouve reflètent les grands contrastes de l’art moderne, de l’oeuvre intéressante au foutage de gueule intégral.

Dans cette dernière catégorie, on peut citer par exemple une aile d’épave de voiture, un aspirateur, un crochet standard entouré de marques de poussière collée, une bâche en plastique déchirée ou une série de photographies de gobelets en plastique.

A l’inverse, il y a des oeuvres picturales ou plastiques post-réalistes, naïves ou même franchement abstraites dont la contemplation est agréable ou bien qui amène à des réflexions variées. Je vous laisse les découvrir en regardant mes photos.

Granville : le musée Christian Dior

A l’occasion du grand pont du 14 juillet 2020, je me suis rendu à Granville. J’ai visité une nouvelle fois la ville, les îles Chausey (le seul quartier insulaire d’une ville française) et le Musée Christian Dior.

La maison d’enfance du célèbre grand couturier Christian Dior, la villa « Les Rhumbs », a en effet été rachetée en 1931 par la ville, après la faillite du père de Christian Dior, qui était un riche industriel. Son jardin est devenu un jardin public ouvert en 1938. La villa elle-même, après avoir failli être détruite, est devenue le Musée Christian Dior en 1997. Une exposition « Christian Dior, itinéraire d’un couturier » s’y tient du 1er juillet 2020 au 3 janvier 2021.

Mes photos de GranvilleLe site du musée Christian Dior.

Les Baumettes : une prison emblématique du XXème siècle

Le Ministère de la Justice a décidé la fermeture du bâtiment historique de la prison de Marseille, Les Baumettes. Mais, avant sa démolition, il était possible de la visiter du 18 septembre au 30 novembre 2019 à raison d’une visite guidée gratuite par heure. Cette visite était très intéressante car il s’agit là d’une prison « moderne », même si sa destruction est liée à sa vétusté.

Un bâtiment neuf a été construit à côté, Les Baumettes 2. Lorsque le bâtiment historique aura été détruit, il sera remplacé par Les Baumettes 3. Le bâtiment historique date des années 1930 et n’est véritablement devenu une prison pour les condamnés pénaux qu’après la deuxième guerre mondiale. Réputé pour sa vétusté, il a été fermé le 28 juin 2018.

Si on visite facilement des prisons du Moyen-Âge, il est nettement plus rare de pouvoir voir ce qui constitue une prison actuelle. On peut ainsi faire le « circuit d’accueil » et visiter les quartiers de cellules comme la cour de promenade. Les explications des personnels pénitentiaires qui accompagnent les visiteurs permettent de comprendre le fonctionnement de l’institution et le quotidien des détenus. Enfin, la dernière guillotine ayant été utilisée était exposée : c’est en effet à Marseille que les trois derniers condamnés à mort en France ont été exécutés.

Photographies prises sur place.

Tolkien : découvrez à Paris la Terre du Milieu

La Bibliothèque Nationale de France (BNF) propose l’exposition « Tolkien, voyage en Terre du Milieu » du 22 octobre 2019 au 16 février 2020. L’univers de la Terre du Milieu constitue l’œuvre d’une vie, de Bilbo le Hobbit au Silmarillon en passant par Le Seigneur des Anneaux. Une partie (les « œuvres inachevées ») n’a été publié que grâce au travail du fils de l’auteur.

300 pièces présentées à la BNF permettent d’appréhender autant la vie de l’auteur que l’œuvre elle-même ainsi remise en contexte : manuscrits, dessins… et exploitation au travers de tapisseries d’Aubusson ou de vastes affiches de certains dessins. Le bureau de John Ronald Reuel Tolkien est également exposé. En lire plus Tolkien : découvrez à Paris la Terre du Milieu

AlUla, merveille d’Arabie plurimillénaire

L’exposition « AlUla, merveille d’Arabie : l’oasis aux 7000 ans d’histoire » est présentée à l’Institut du Monde Arabe, à Paris, du 9 octobre 2019 au 19 janvier 2020. Comme son nom l’indique, elle est consacrée à la vallée nommée actuellement AlUla (pour des raisons que je ne connais pas, la graphie « Al Ula » n’a pas été utilisée), située en Arabie Saoudite, au Nord de Médine. Celle-ci a vu passer bien des civilisations depuis la plus haute préhistoire (paléolithique ancien).

Le site est particulier : un oasis dans une vallée encaissée et sinueuse. De ce fait, on y trouve de l’ombre et de l’eau mais aussi de la terre fertile pour cultiver, sans oublier qu’il s’agit d’une voie naturelle entre la Palestine et l’Arabie du Sud (Yémen, Royaume de Saba). La civilisation Nabatéenne est la plus connue ayant occupé le site (cette civilisation est surtout connue pour le site de Petra en Jordanie, donc plus au Nord).

L’exposition est sur deux niveaux. Le premier permet surtout de découvrir le milieu naturel, notamment au travers de multiples murs d’images. Le second est plus tourné vers la culture nabatéenne, avec des artéfacts. Dans les deux cas, la scénographie est très belle mais sans sacrifier les nécessaires explications très pédagogiques.

Cette exposition mérite donc une visite.

Musée de la Libération de Paris : Paris martyrisé mais Paris libéré

Le 25 août 2019 a été inauguré le Musée de la Libération de Paris, sur la Place Denfert-Rochereau. Ce musée a été créé dans un ancien bâtiment administratif des Eaux de Paris sous lequel avait été construit, dans les années 1930, un abri de défense passive.

C’est dans ce dernier que le chef des FFI de la région parisienne, Rol-Tanguy, a installé son poste de commandement pour l’insurrection générale qui accompagna la Libération de Paris (19-25 Août 1944).

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Villa Savoye : le manifeste de Le Corbusier

Située sur les hauteurs de Poissy, la Villa Savoye est une des oeuvres du célèbre architecte Charles-Édouard Jeanneret-Gris, plus connu sous le pseudonyme de Le Corbusier (1887-1965). Réalisée vers 1930 pour la famille Savoye, elle a failli être détruite au sortir de la deuxième guerre mondiale.

Elle a finalement été sauvée par André Malraux qui en a fait un monument national en 1963. Le bâtiment est devenu monument historique en 1990 et a été racheté par l’Etat à la Ville de Poissy en 2001. Elle se visite et le recours au guide est nécessaire pour bien découvrir l’endroit.

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Ile de Man : l’île mignonne

Dans le cadre de ma tournée des micro-états européens, j’ai visité l’île de Man en Août 2019.

Située au milieu de la Mer d’Irlande, il s’agit d’une possession des rois d’Angleterre (je dis bien d’Angleterre, pas du Royaume-Uni) dont le statut particulier est lié à l’histoire féodale. L’île n’a jamais été intégrée au Royaume-Uni, faute de mention dans les différents Actes d’Union.

L’endroit est charmant, ajoutant le charme insulaire à celui d’endroits comme l’Irlande ou le Pays-de-Galles. Il est peu visité par les Français mais très touristique pour les Anglais.

Ile de Man (Août 2019) : récit de voyage sur l'île de Manalbum photos Ile de Man

Ouessant, île sous le vent

A l’occasion d’un passage familial en Bretagne, j’ai fait un détour sur le chemin. Une escale à Brest, une traversée en bateau et j’ai ainsi passé deux jours sur l’île d’Ouessant.

Battue par les vents, au frais, Ouessant est bien agréable quand la canicule sévit ailleurs. Aux paysages classiques de Bretagne s’associent les charmes de l’insularité, les nombreux phares et même un musée consacré à ces phares. On s’y promène à pieds ou en vélos. On s’y balade et on s’y repose. On s’y perd ou on s’y retrouve.

Quelques photos de Brest, de la traversée en bateau et de l’île d’Ouessant.