Chrysalis, de Julien Leclercq avec Albert Dupontel, Marie Guillard et Mélanie Thierry
Polar futuriste plus qu’oeuvre de science-fiction, Chrysalis, de Julien Leclercq avec Albert Dupontel, Marie Guillard et Mélanie Thierry (ainsi que la reconvertie Estelle Lefebure ex-Hallyday en infirmière) suit deux destins en parallèle : celui d’une jeune femme gravement blessée dans un accident, fille d’une médecin qui lui prodigue des soins innovants, et celui d’un flic qui court derrière son vieil ennemi, reconverti dans le trafic d’objets militaires (dont une machine à effacer, transférer ou recréer la mémoire).
Si le suspens est haletant, les deux histoires tardent à converger, ce qui peut perturber, même si la révélation finale est intéressante.
Les effets spéciaux sont minimaux (quelques images aériennes d’un Paris futuriste, quelques lumières…) en dehors de l’ambiance lumineuse travaillée dans les gris métalliques. Au final, reste aussi cette réflexion entre la mémoire et l’identité individuelle : est-on ce que l’on se souvient ? Si oui, la conservation de la mémoire est-elle une forme d’immortalité ?